Colloque sur la thèse du père Agossou: Le Gbètô et le Gbèdotô remis en question

Les 10 et 11 mars 2020 s’est déroulé un colloque académique sur la thèse du père Jacob Agossou à la Fraternité Saint Jean Eudes d’Atropocodji. Initié par le Grand Séminaire Saint Paul de Djimè et la Fraternité Saint Jean Eudes, ce colloque a permis de revisiter avec des enseignants béninois et étrangers les œuvres du père Jacob Agossou.

 

 

 

 

 

Soutenu en 1971, la thèse du Père Agossou « Gbètô et Gbèdotô » a été le point essentiel autour duquel se sont basées les 11 communications de ce colloque de deux jours. Pour faire connaître le Père Agossou, ses œuvres et sa vision de la vie, plusieurs enseignants chercheurs ont échangé sur le philosophe et le prêtre qu’il a été. En effet, c’est la Conférence de Mgr Roger Houngbédji,o.p, Archevêque de Cotonou, qui a ouvert les échanges. A l’en croire, « la triple fonction sacerdotale de l’enseignement, de la sanctification et du gouvernement permet aux pasteurs que sont les prêtres de répondre aux besoins du troupeau qui leur est confié ». A sa suite, le père Grégoire Sylvestre Gainsi, formateur au grand séminaire de philosophie va définir ensuite « le Wù (corps), le Yè (l’ombre), le Sè et le Lindon » comme les constances fondamentales du Gbètô.

Des différentes communications, échanges et débats, on retient que Gbètô reçoit de Gbèdotô, les ressources pour mieux vivre. Sans Gbèdotô, Gbètô n’est rien. La messe d’action de grâce du jeudi 12 mars, présidée par Mgr Aristide Gonsallo, évêque de Porto-Novo et concélébrée par quelques prêtres a permis de remettre les résultats des travaux entre les mains du Seigneur afin qu’il les bénisse.

Sidnelle KOUGBLENOU