Le samedi 20 juin 2020, la plupart des prêtres du diocèse de Cotonou ont pris part à la messe chrismale dédiée au renouvellement de leur promesse sacerdotale. Célébrée en différée à cause de la pandémie, cette messe placée sous le signe du Cœur Immaculé de Marie a été dite par l’archevêque de Cotonou, Mgr Roger Houngbédji, au sanctuaire marial d’Allada.
Organisé habituellement durant la semaine sainte, la messe chrismale a été reportée au samedi 20 juin. C’était le jour choisi pour que les prêtres renouvellent le signe de leur appartenance au Christ ainsi que leur engagement à poursuivre leur mission. En dehors du rituel du renouvellement de la promesse sacerdotale, la bénédiction des huiles et la consécration du saint crème ont été les autres étapes phares de cette célébration.
En exhortant les prêtres à être les propriétés exclusives de Dieu et ses fidèles intendants, Monseigneur a insisté sur quelques points majeurs au cours de son homélie. Il s’agit du caractère divin de la consécration sacerdotale et de la spécificité et de la dimension prophétique de la mission du prêtre dans le monde. De même, le prélat a invité chaque prêtre à ne pas céder au démon de midi par des paroles qui blessent la charité fraternelle et qui plombent la bonne marche du diocèse. « Mettons tout en jeu pour que les paroles qui sortent de nos lèvres soient une bonne nouvelle qui aident à construire l’homme et notre vivre-ensemble dans ce diocèse » précisera-t-il. Il s’est aussi recommandé à leurs prières et a demandé aux laïcs d’en faire autant.
Par ailleurs, il a félicité les prêtres pour les différentes initiatives prises lors de la suspension des célébrations eucharistiques et des activités paroissiales. Aussi, l’archevêque demande de ne pas baisser la garde face à la pandémie puisque le taux de propagation devient inquiétant. « Comme témoins pour la culture de la vie, veillons à faire respecter et protéger la vie. De grâce, ne banalisons pas les mesures barrières du coronavirus » a-t-il conclu.