SEMINAIRE DE REFLEXION SUR LES DANGERS DE L’AVORTEMENT ET LA SACRALITE DE LA VIE

La question de l’avortement est toujours d’actualité et l’Eglise ne se lasse pas de sensibiliser ses filles et fils sur les dangers de cet acte, aussi bien sur la santé de la mère que sur la vie spirituelle des partenaires. C’est dans cette intention que s’inscrit le séminaire de réflexion tenu à l’Institut Jean-Paul II, le samedi 29 janvier 2022, autour du thème central « Faut-il vraiment avorter ? Les raisons de la protection de la vie de l’enfant à naître ».

Dans son propos introductif, le Père Théophile Akoha, Maître de conférences au Cames et vice-président de l’Institut, a rappelé le caractère sacré de la vie de l’enfant, dès l’instant même de sa conception. « Déjà, dans le commencement, l’embryon est un homme. L’embryon est aussi une personne. Et il est une personne parce que l’embryon a son identité à lui, il a sa singularité, il a sa différence », explique le Père Théophile Akoha. En tant que personne créée à l’image de Dieu, membre du corps de l’Eglise, « avorter, c’est tuer ».

Et pour faire comprendre à tous la portée de la gravité de l’avortement, trois communications ont tenu les participants en haleine. Il était question des motifs de la protection de la vie intra-utérine, des conséquences sur la vie de la mère, et de la responsabilité et la mission des parents.

Maryline Sottin, gynécologue, a expliqué en des termes accessibles, les différentes méthodes abortives, ainsi que leurs conséquences sanitaires pour la mère. En partageant avec l’assistance quelques cas rencontrés dans l’exercice de son métier, elle a ému de nombreuses personnes. « Nous sommes appelés à être une jeunesse responsable, à être des adultes responsables et à être des témoins convaincus, en laissant les grossesses qui surviennent suivre leur cours normal, prévu par le Seigneur, selon le plan de Dieu, afin que nos vies présentes et futures nous laissent en bon état de santé pour le bien de nos familles et de nos nations », a conclu la spécialiste de la santé.   

Des témoignages poignants dont celui de Cyra Séké, qui a raconté son expérience personnelle et la venue au monde de ses jumelles, des partages d’expériences et des conseils ont touché les cœurs de tous ceux qui ont répondu présents et les ont convaincus de l’urgence d’être un acteur de la protection de la vie, dès la conception.

A l’issue des échanges, Mgr Antoine Ganyé, archevêque émérite de Cotonou, a adressé un message à tous pour clore la matinée de réflexion. Il en a profité pour rappeler que le respect de nos valeurs culturelles passe par le refus de l’avortement qui tue ceux et celles qui doivent défendre, construire et élever notre pays le Bénin, au rang des grandes nations. 

Mariane GBOSSEMEDE