Pèlerinage diocésain 2022 : A l’école de Marie, protéger la vie
Après une suspension de trois années due à la pandémie de covid-19, le pèlerinage diocésain annuel a repris le 10 décembre 2022 au sanctuaire marial Notre-Dame de la divine miséricorde d’Allada. Venus de plusieurs paroisses de l’archidiocèse, les fidèles ont suivi dans la matinée du dimanche 11 décembre 2022, un enseignement du Père Alain Dosseh, sur le thème du pèlerinage : « Fils et filles de Dieu de l’Archidiocèse de Cotonou, apprenons de Marie, notre Mère, à choisir et promouvoir la vie ».
Il a établi un lien entre ce thème et celui de la dernière lettre pastorale de l’archevêque de Cotonou, pour instruire les pèlerins sur l’importance de toute vie, et la nécessité de la protéger, dès la fécondation, quelles que soient les spécificités. En parlant des nombreuses idées reçues et des prêcheurs autoproclamés, il a invité les fidèles à faire preuve de prudence et de vigilance. « Il y a aujourd’hui, une certaine vision de l’homme, de la femme, d’un certain nombre de choses, qui va dans tous les sens, et qui n’est nullement basé sur la foi en Dieu et se trouve donc en contradiction avec l’enseignement de l’Eglise », a précisé le Père Alain DOSSEH. Il a également répondu à différentes questions des fidèles, et a apporté des explications sur des sujets préoccupants pour eux.
La messe de clôture du pèlerinage a été présidée par l’archevêque de Cotonou, Mgr Roger Houngbédji, qui était entouré de plusieurs prêtres. Dans son homélie, il a appelé les fidèles du Christ à faire preuve de patience face aux difficultés et aux épreuves de la vie, et à avoir confiance en Dieu qui, jamais n’abandonne ses enfants. « L’Avent nous appelle à affermir cette ténacité intérieure, cette résistance de l’âme qui nous permettent de ne pas désespérer dans l’attente d’un bien qui tarde à venir ». Ce fût aussi l’occasion pour lui, de repréciser combien chaque vie est précieuse pour Dieu et le devoir de protection du chrétien, vis-à-vis de toute vie humaine.
Pour les pèlerins, touchés par l’enseignement reçu et ces deux jours d’intenses prières et d’enseignement, c’est une action de grâce. « Vivre un pèlerinage, c’est une grâce et un remerciement à la Vierge Marie. … Il nous faut aimer la vie et la défendre », a déclaré Richard Aimé Sogbossi. Les pèlerins ont donc quitté les lieux, ressourcés et prêts pour défendre la vie.