Le mystère du vendredi saint célébré en silence à la cathédrale

Le deuxième jour du triduum pascal, Monseigneur Roger Houngbédji, le Vicaire général Théophile Akoha et quelques prêtres se sont retrouvés à la cathédrale Notre-Dame de Cotonou pour célébrer la passion du Christ. C’est dans une ambiance de recueillement que cette cérémonie s’est déroulée. 

Quatre étapes ont marqué la célébration de la passion du Christ qui a lieu le vendredi saint à 19h à la Cathédrale. Il s’agit de la contemplation du Sauveur dans sa passion à travers les textes de la liturgie, l’intercession pour le salut de tous les hommes et spécialement en cette année pour ceux qui souffrent de la pandémie du Covid-19, la vénération de la croix et enfin la communion eucharistique. En effet, ce moment sacré du vendredi saint a été placé sous le mystère du silence. Après l’écoute des différents textes, l’homélie de Monseigneur Roger Houngbédji a été articulée autour du mystère de la passion du Christ.

A la question de savoir pourquoi évoquer la croix et la passion si elles constituent le mystère d’humiliation, de douleur atroce et de souffrance amère, le prélat répondra qu’il faut reconnaître en Jésus la figure du serviteur souffrant, du serviteur innocent, qui exerce son sacerdoce éternel par l’offrande de lui-même sur la croix. Le célébrant a ensuite invité les chrétiens à offrir en sacrifice à Dieu, leurs combats quotidiens ainsi que leurs efforts à tendre vers la sainteté.  Par ailleurs en ces moments difficiles de la crise du coronavirus, l’Archevêque n’est pas resté silencieux : « Moi je crois que c’est une crise qui nous ramène à l’essentiel de Dieu. Dieu veut nous ramener à lui pour que nous puissions nous recentrer sur Lui et resurgir avec lui pour une nouvelle vie ».

 

Comfort Sant’Anna