50 ans du Mouvement des femmes catholiques

C’est à travers un mini-séminaire que les femmes catholiques de l’archidiocèse de Cotonou ont commémoré les 50 ans d’existence de leur Organisation, du 17 au 18 juillet 2021 au Sanctuaire Notre-Dame de la Divine Miséricorde d’Allada. Leur rassemblement a été placé, dès le premier jour, sous le thème : « Education affective des enfants, oser en parler aujourd’hui ». Selon le père Thierry-Jules Amoussou, Aumônier diocésain de l’Organisation, l’objectif est de faire découvrir aux femmes catholiques leur rôle dans l’éducation affective et sexuelle des enfants.  

Après les séances de dévotion dont la procession avec la Vierge Marie et la messe d’ouverture célébrée le 17 juillet 2021 par le père Thierry-Jules Amoussou, les participantes ont assisté à la messe de clôture du dimanche 18 juillet 2021, présidée par Mgr Roger Houngbédji, Archevêque de Cotonou. À l’entame de la célébration, Christiane Omichessan, présidente du bureau des femmes catholiques de Cotonou, a présenté le bilan des activités. Elle a fait mention des actions menées sur les paroisses et du défi à relever par l’Organisation. Selon Mgr Houngbédji, les femmes catholiques doivent prendre la mesure de l’influence de leur Organisation dans l’Église et dans la société. « Autant le fait de rester active en menant constamment des actions purement sociales est une erreur, autant le fait de prier tout le temps sans impacter positivement l’édification de la société est une fuite. Oui, pour une action plus fructueuse de votre Organisation dans l’Église, il vous faut assumer à la fois les deux figures bibliques de Marthe et de Marie », a déclaré le prélat. Le second repère de sa méditation du jour a porté sur le Christ, fondement de l’unité et de la paix. Il a rappelé aux femmes catholiques leur rôle dans l’éducation des enfants et dans la transmission des valeurs de la vie et des fondamentaux de la foi chrétienne.  

Le Mouvement des femmes catholiques est né en 1971 à la paroisse Saint Michel de Cotonou sous la coordination du père Robert Sastre, alors Curé. Il est le fruit de l’ouverture à l’œcuménisme de certaines femmes catholiques qui ont répondu à l’appel de leurs sœurs de la communauté protestante méthodiste à participer à la fête des moissons, organisée à l’église Béthel de Guinkomè.    

 

Florent HOUESSINON