Le dimanche 15 décembre 2024, l’Eglise-Famille de Dieu à Cotonou a clôturé son pèlerinage diocésain au Sanctuaire Marial Notre Dame de la Divine Miséricorde d’Allada. Démarré un peu plus tôt dans la journée du samedi 14 décembre, ce rassemblement a connu une forte participation des fidèles du Christ venus massivement des périphéries se confier et s’abandonner à la Miséricorde du Seigneur.
Plusieurs activités ont meublé cette 32ème édition du pèlerinage diocésain de l’Archidiocèse de Cotonou. La récitation du Rosaire, la confession, l’adoration, la procession mariale et bien d’autres activités spirituelles ont enrichi la piété du peuple de Dieu. Parmi les plus marquantes, il y a eu la catéchèse du Père Agapit Gbégnon, curé de la paroisse St Antoine de Padoue de Cocotomey, sur le thème : « Eglise-Famille de Dieu qui est à Cotonou, sois à l’écoute de Marie en cette année jubilaire pour marcher dans l’Espérance ». Le Père Gbégnon a expliqué à l’auditoire l’urgence d’une écoute attentive de Marie pour mieux recueillir les grâces liées au double jubilé (70 d’érection de l’Archidiocèse et l’an de grâce 2025).
La messe de clôture de cette marche diocésaine, a été présidée par Mgr Roger Houngbédji, qui était entouré d’une trentaine de prêtres concélébrants. Au cours de son homélie, le prélat, à la faveur des textes du jour, a exhorté le peuple de Dieu à l’espérance, de manière à épouser le pèlerinage et l’espérance qui portaient les foules au Jourdain. Dans la même veine, il a appelé à l’espérance d’un Bénin plus prospère et paisible à condition que tous citoyens osent franchir quotidiennement le pas de la conversion.
« Aussi, voudrais-je adresser ici et maintenant un appel vibrant à vous tous, fils et filles du Bénin : chrétiens et non-chrétiens, croyants de toutes religions et hommes de bonne volonté, en ces périodes sensibles pour notre pays. Pou que vive notre pays, nous devons déraciner de nos cœurs l’envie, l’âpreté au gain facile. Nous devons bannir de nos cœurs la haine, la violence, la méchanceté, les mesquineries qui nous poussent à entretenir des conflits permanents dans nos rapports interpersonnels, ce qui remet dangereusement en cause le vivre-ensemble, la paix et la cohésion sociale » plaide le prélat.