- Jours et heures d’ouverture
les mercredis et vendredis de 9h30 à 12h45 et de 16h30 à 19h.
- Contacts Téléphone : 95 16 . Boîte postale : O1 BP Cotonou. Mail: cotres@
- LA DIRECTION DIOCESAINE DE L’ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE (DDEC) DE COTONOU
En présentant la DDEC de Cotonou, nous voudrions témoigner notre gratitude à l’endroit de tous les personnes qui nous ont précédés dans cette mission. Au prime abord, nous rendons hommage aux diverses figures de laïcs et de prêtres, religieuses et religieux qui ont donné jusqu’à leur vie pour la mission d’éducation de l’Église. Au risque d’en oublier, nous n’osons pas donner ici une liste exhaustive de ces figures de la DDEC. Néanmoins qu’il nous soit permis de rappeler la mémoire vive de nos feus pères Théophile VILLAÇA et Barthélémy VIGAN qui se sont dépensés à la tête de la DDEC en apportant chacun son charisme particulier. Que le Seigneur daigne accorder à chacun d’eux la récompense du bon serviteur dans la béatitude éternelle !
- Les attributions du Directeur Diocésain de l’Enseignement Catholique (DDEC)
Selon la Charte de l’Enseignement Catholique, le DDEC est nommé par l’Évêque pour un mandat de cinq (5) ans renouvelable une fois. Il a compétence diocésaine. À ce titre, il collabore avec le Directeur National de l’Enseignement Catholique (DNEC). Il supervise tous les établissements catholiques du diocèse. C’est à lui qu’il revient d’organiser le recrutement du personnel, sa formation pédagogique, religieuse et catéchétique, son affectation et son salaire. Il veille au respect du Règlement Intérieur et du Code du travail en appliquant, au besoin, les sanctions prévues par les textes. Il est le garant de la vie morale dans les établissements d’enseignement catholique du diocèse. Il assure le suivi des orientations.
Dans le cadre des écoles diocésaines, le DDEC agit, dans les limites de sa responsabilité, comme lieutenant de l’Archevêque. A ce titre, il a compétence pour nommer les chefs d’établissement et agit au nom de l’Archevêque comme employeur.
En revanche, dans le cadre des écoles appartenant aux instituts religieux, l’employeur est le supérieur de l’institut. La DDEC joue un rôle de coordination et assure le rapport avec les ministères en charge de l’enseignement et leurs divers démembrements.
- L’équipe actuelle de la DDEC
La DDEC de Cotonou est sise au quartier Gbèdomidji dans l’arrondissement de Cotonou VI non loin de la paroisse saint Michel de Cotonou. Le bâtiment qui l’abrite est l’ancienne maison des œuvres diocésaines. Ledit bâtiment a été loué entre temps à l’office du BAC puis récupéré après un incendie.
Bâtiment de la DDEC
Voici la configuration de l’actuelle équipe de direction :
Directeur Diocésain : Père Marc HOUNON
Directeurs diocésains adjoints :
Pères Narcisse BAH-KPEVI
et Rolland Maurel ADJALIAN.
Le personnel d’appui en fonction à la DDEC se présente comme suit :
au secrétariat, Mme Larissa DALODE ;
à la comptabilité, Mme Bérénice ANATO HOUNGUIA ;
au poste de caissier, Mme Henriette AGBODJIKINDE ;
à la cuisine M. Victor SATIGNON
et comme agent d’entretien, M. Gérald AYOSSO (photo).
Le gardiennage de la maison est assuré par la société Gos Security.
- Les autres organes de la DDEC
La DDEC est appuyée dans sa mission par d’autres organes prévus par la Charte, notamment le Conseil diocésain et les divers Conseils d’Administration. Ces différents organes fonctionnent sous l’autorité de la DDEC qui, à son tour, est totalement soumise à l’autorité de l’Archevêque.
Le C.D.E.C est un organe consultatif constitué pour étudier avec le DDEC toutes les questions relatives à l’Enseignement Catholique au niveau du diocèse.
Voici l’actuelle composition du C.D.E.C.
MEMBRES | TITRE | NOM ET PRENOM | ||
MEMBRES DE DROIT | Directeur diocésain et President du Conseil | Père Marc HOUNON | ||
Directeur diocésain adjoint | Père Rolland ADJALIAN | |||
Directeur diocésain adjoint | Père Narcisse BAH-KPEVI | |||
MEMBRES NOMMÉS | Représentant des aumôniers d’Etablissement | Père Pierre TOHOU | ||
Représentant des Instituts Religieux | Sœur Reine SETTON | |||
Représentants de la Maternelle et du Primaire | Frère Paco FALLADO Sœur Valérie ADIDO | |||
Représentant du Secondaire | Père Calixte MISSOTOUN | |||
Représentant du Supérieur | Père Guillaume CHOGOLOU | |||
Juristes | Avocat | Maître Bernard PARAÏSO | ||
Spécialiste en droit du travail | Sœur Florence MEGNINOU | |||
Personnes ressources : | – Madame Pélagie VINOU (inspecteur) – Monsieur Melchior AÏSSI (Médecin) |
- Les Conseil d’Administration (C.A.)
Chaque établissement scolaire est administré par un organe dénommé Conseil d’Administration (C.A.), dont la composition varie selon le statut juridique de l’établissement, à savoir: établissement diocésain, établissement diocésain confié et établissement d’institut religieux. Le CA gère l’établissement et contrôle sa gestion financière sous l’autorité de la DDEC ou du (de la) Supérieur(e) de l’institut religieux dans les limites de la compétence de chaque instance.
La durée du mandat des membres de droit du CA est étroitement liée à celle de leur fonction. En revanche, la durée du mandat des membres nommés ou désignés est de trois (3) ans, renouvelable une fois.
- PRÉSENTATION GÉNÉRALE DES ÉCOLES
Dans le système de l’Enseignement Catholique au Bénin, nous avons trois types d’écoles : les écoles diocésaines souvent créées par les paroisses ou directement par la DDEC ; les écoles diocésaines confiées à des instituts, comme le Cours Secondaire Notre Dame des Apôtres (CSNDA) confié aux sœurs OCPSP et l’école primaire « Les Neems » confiée aux sœurs SSA. Nous avons enfin les écoles créées et gérées directement par les instituts religieux.
- La cartographie scolaire du Diocèse
L’Archidiocèse de Cotonou compte 4 unités universitaires et 66 écoles. Les unités universitaires sont :
- le Cycle Préparatoire Père Aupiais, qui est une école diocésaine à part entière
- l’Institut Jean Paul II qui est une unité de l’Institut Pontifical Jean Paul II pour Etudes sur le Mariage et la Famille
- l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO) est une école sous régionale dont l’unité de Cotonou est spécialisée en certaines filières scientifiques et techniques
- l’ISFES, l’Institut Supérieur de Formation des Educateur Spécialisé qui est une école créée par les sœurs salésiennes dans le but de former des éducateurs susceptibles de prendre en charge l’accompagnement psycho-social des personnes présentant des difficultés d’adaptation sociale ou vivant avec un handicap.
Quant aux autres écoles, elles vont de la maternelle au secondaire. 36 de ces écoles sont des écoles diocésaines (4 maternelles, 19 primaires et 13 secondaires). Les 30 autres écoles appartiennent aux instituts religieux (11 maternelles, 10 primaires et 9 secondaires) ; ce qui fait au total 15 écoles maternelles, 29 écoles primaires et 22 écoles secondaires.
Lorsqu’on répartit les écoles en vicariat et suivant la distinction académique : maternelle, primaire et secondaire, nous avons le tableau suivant :
Vicariat d’Allada : 11 écoles (quatre à Allada, deux à Ouègbo, une à Toffo, une à Sey-Kouffo, une à Tori-Gare, une à Tori-Bossito et une à Koundokpoé).
Vicariat de Ouidah : 7 écoles (une à Tokpa-Domè, deux à Ouèdo, une à Hêvié et trois à Ouidah).
Vicariat de Calavi : 15 écoles (trois à Glo-Yèkon, deux à Zinvié, une à Wawata, trois à Akassato, quatre à Calavi, une à Sô-Tchanhoue et une à Dekanmè).
Vicariat de Cotonou I saint Michel : 27 écoles et 4 unités universitaires (pour les écoles, il y en a une à Cocotomey, une à Godomey, six à Zogbo, dix neuf au centre ville. En revanche pour les unités universitaires, trois sont au centre ville et une est à Zogbo).
Vicariat de Cotonou II Notre Dame : 6 écoles (trois à Notre-Dame Ganhi et trois à Akpakpa)
- Le personnel des écoles
Le personnel le plus stable est le personnel administratif et le personnel d’appui. Toutefois, il faut remarquer que le personnel est plus permanent dans les écoles maternelles et primaires. Les 15 écoles maternelles et les 29 écoles primaires ont des permanents dans chaque classe et dans chaque groupe ou session.
Au secondaire, par contre, les écoles ont, en plus du personnel permanent, beaucoup d’enseignants vacataires.
La gestion du personnel est toujours délicate à cause des diverses revendications salariales et autres. Mais au-delà des revendications, il faut faire remarquer que nous avons une grille nationale pour le salaire et le personnel permanent est payé douze mois sur douze.
- Les apprenants
L’École Catholique, comme le stipule le Projet Educatif, est ouverte à tous les hommes de toute religion. En dehors des apprenants catholiques, nous accueillons aussi des apprenants qui se réclament de plusieurs autres confessions ou obédiences religieuses. De même, nos écoles sont ouvertes aux apprenants de conditions sociales modestes ou précaires. Tout cela est géré avec la grande discrétion qu’exige la charité chrétienne.
De façon habituelle, nous avons plus de vingt-quatre mille (24.000) apprenants. La plus grande difficulté que nous rencontrons dans l’encadrement de ces jeunes est l’influence des TIC sur nos apprenants qui se laissent aller facilement à l’esprit du monde. Cela demande un surcroît d’effort et il faut parfois ramer à contre-courant lorsqu’il arrive que même le parent se perde de repères éthiques.
Malgré les nombreuses difficultés, le résultat scolaire est très satisfaisant. Pour le CEP, avec l’influence du Gouvernement précédent, les apprenants avaient souvent été rachetés si bien que nos apprenants ont toujours fait un résultat de 100%. L’année scolaire passée, en dépit des nouvelles dispositions, nos écoles ont donné un pourcentage global de 80%. Certaines d’entre elles ont conservé le record de 100%.
Au BEPC, le pourcentage depuis 2010 est toujours autour de 90% de réussite. L’année écoulée, le pourcentage global est de 74%. Ce pourcentage aurait pu être de 80% n’eût été le faible taux de réussite de deux de nos écoles.
Au BAC le pourcentage habituel est de 70% de réussite. L’année scolaire 2015-2016, le taux de réussite est allé jusqu’à 75%.
- ACTIVITÉS, BILAN MORAL ET PERSPECTIVES
Dans notre organisation classique, l’année scolaire est inaugurée par l’Archevêque avec la célébration d’une messe pour tout le personnel des écoles. Dans la même logique, c’est toujours l’ordinaire qui vient rendre grâce avec nous pour la fin des activités scolaires. Le principe qui nous guide est le suivant : toutes nos activités doivent prendre leur source en Dieu et trouver en Lui leur achèvement. Dans cet ordre d’idée, nous travaillons à ce que toutes les écoles bénéficient de l’accompagnement d’un aumônier. Là où il n’y pas d’aumônier attitré, c’est le curé de paroisse qui en prend la responsabilité.
L’organisation de la vie spirituelle est très importante. C’est le terreau sur lequel fleurissent les autres activités que nous menons ensemble avec les écoles pour l’épanouissement du trésor que constituent les apprenants, l’espoir pour le développement futur de nos peuples.
- Les activités communes
Les activités communes que la Direction mène sont de plusieurs ordres. On peut distinguer:
- les grandes journées de rencontre : Journée Diocésaine de l’Excellence (JDE) ; Journée Diocésaine d’Orientation (JDO) ; Journée Internationale de l’Éducation Catholique (JIEC)
- l’édition de documents d’utilité générale (Guide des CA ; Guide d’orientation, Cours de religion)
- les activités liées à la gestion financière et administrative et les activités de contrôle dirigées directement par la DDEC
- La JDE
La JDE est une journée organisée pour récompenser les meilleurs de nos apprenants admis aux divers examens de l’année scolaire écoulée. Pour l’heure, la DDEC n’obtient aucun sponsoring pour cette organisation, ce qui explique sa sobriété. Mais la journée a d’abord un sens symbolique qui répond aux critères éthiques de notre foi : récompenser celui qui fait bien, le bon élève et susciter chez le moins bon l’envie du bien.
- La JDO
La Journée d’Orientation est le forum des métiers organisé à l’endroit des apprenants qui vont bientôt se choisir une filière universitaire et une carrière de vie. De plus en plus, la journée est organisée pour les apprenants des classes de première. Nous invitons beaucoup de professionnels, des experts de divers domaines, qui consacrent généreusement leur temps pour répondre aux curiosités de des apprenants.
- La JIEC
La Journée Internationale de l’Enseignement Catholique est célébrée dans les écoles catholiques pour mettre en valeur l’injonction reçue du Maître, le jour de son Ascension, d’aller enseigner toutes les nations. Cette journée est normalement célébrée à autour de la solennité de l’Ascension du Seigneur. Mais généralement, il est convenu de la célébrer le 09 mai de chaque année. Ce jour est donc férié pour toutes nos écoles.
- Autres activités
Les autres activités que la DDEC organise sont de divers ordres mais nous voulons surtout souligner la formation du personnel à tous les niveaux.
En outre, nous sommes fiers de relever que l’Enseignement Catholique a le mérite d’assurer les cours d’éducation civique et de religion, de même que les cours de catéchisme pour les volontaires. Par ailleurs, dans la ratio formationis, nous essayons d’introduire l’enseignement de la langue maternelle. Quatre écoles en ont fait l’expérience systématique depuis bientôt deux ans.
Au plan des activités sportives et culturelles, nous avons une longueur d’avance par rapport aux nouvelles orientations du Gouvernement. Certaines de nos écoles ont conservé de merveilleuses traditions en matière d’activités culturelles puisque cela participe à l’équilibre humain des apprenants.
- Projets et perspectives
La mission d’enseignement est tellement noble que tout éducateur se sent en deçà de la charge. Cependant nous nous évertuons à accomplir de tout cœur la charge qui nous est confiée dans l’esprit de l’Eglise mater et magistra. Nos perspectives concernent l’assainissement de la communauté éducative de manière que l’école puisse rappeler le sanctuaire où Dieu agit et porte l’humanité de chaque apprenant à son réel accomplissement.
Au plan administratif notre grand souci est la dotation à accorder à toutes les écoles de matériels didactiques et de bureautique, adaptés aux exigences des nouvelles technologies. Cela requiert de notre part l’effort constant de former le personnel à pouvoir montrer plus d’efficacité dans un bon esprit de collaboration. Pour ce faire, nous œuvrons à ce que l’Etat béninois subventionne les écoles comme le font plusieurs Etats de la sous-région[1]. Nos enseignants subissent une injustice par rapport à leurs collègues recrutés par l’Etat et tout cela ne fait que démotiver ces agents qui pourtant donnent le meilleur d’eux-mêmes.
Au plan de la didactique nous travaillons à assurer la formation continue de nos enseignants et à créer en leur sein, un bon esprit d’équipe pour le bien commun.
En ce qui concerne les apprenants, notre grand souci est la récupération des enfants difficiles. Plusieurs parmi eux n’ont plus leur place à l’école et cela constitue un défi pour l’Enseignement Catholique car l’Eglise notre mère ne saurait jeter personne à la poubelle. Nous avons donc la vive préoccupation, si les moyens nous sont donnés, de créer des structures de récupération psychosociale et éducative de tous les enfants qui éprouvent quelque difficulté à entrer dans le sillage classique du milieu éducatif.
Somme toute, en nous appuyant sur les résultats du synode diocésain, nous pouvons reprendre avec l’Église de Dieu à Cotonou que « l’apprenant est le trésor très précieux du système éducatif »[2]. Toute la formation est pensée en vue de son plus grand bien et toute décision que nous prenons vise son avenir harmonieux. Nous sommes conscients que la fragilité des jeunes garçons et filles qui sont encadrés dans le milieu scolaire exige de l’Enseignement Catholique une vigilance accrue pour un suivi fructueux.
Mais nous gardons la ferme conviction que le Seigneur nous devance dans ce champ qui est d’abord le sien afin que le fruit de nos efforts soit excelsior semper excelsior.
Le Directeur Diocésain
de l’Enseignement Catholique
Père Marc HOUNON
[1] Le Togo, le Burkina Faso, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et même le Niger accordent tous des subventions aux écoles privées, confessionnelles ou laïques.
[2] A. GANYE, Exhortation post-synodale pour une foi authentiquement comprise et vécue, Cotonou 2016, §52.