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Il y a 25 ans, naissait officiellement la Paroisse Saint François d’Assise de Fidjrossè confiée aux Pères Comboniens par Mgr Christophe ADIMOU, Archevêque de Cotonou et son Coadjuteur, Mgr Isidore de SOUZA. Nous allons revivre le développement extraordinaire de cette paroisse dans l’historique que nous en fait le Curé fondateur et actuel Curé de la Paroisse, le Père Gaetano MONTRESOR.

 

 

Historique de la paroisse Saint François d’Assise de Fidjrossè Cotonou

 

 

Eglise paroissiale saint François d’Assise de Fidjrossè

 

Inauguration de la paroisse 29 octobre 1989

 

 

Le dimanche 29 Octobre 1989 est un grand jour dans l’évangélisation de tout le secteur de Fidjrossè. C’était une célébration officielle de l’engagement missionnaire de trois (3) Religieux Comboniens présentés par leur Père Provincial Antonio, à l’Archevêque de Cotonou pour prendre service dans la Pastorale de l’Archidiocèse. Il s’agit de l’installation officielle du Père Gaetano Montresor, le Curé, du Père César Pegoraro, le Vicaire et du frère religieux Alfio Guzzardi.

De l’homélie de l’Archevêque ce jour, je cite : ‘Nous sommes heureux de vous accueillir à bras ouvert dans l’Archidiocèse de Cotonou. Au nom du Seigneur nous vous confions toute la Pastorale de la nouvelle Paroisse Saint François d’Assise de Fidjrossè. Actuellement, elle groupe en son sein les communautés de : Fidjrossè, Gbedegbe, Agla-Akplomey. Elle s’étend le long de la mer vers Ouidah en passant par Hyo et autres quartiers en formation. Vous ne manquerez donc pas de travail et vous veillerez à vous intégrer franchement et effectivement dans la Pastorale du Diocèse en étroite collaboration avec le clergé des autres Paroisses et de façon plus directe avec le Bon Pasteur qui a donné naissance à cette nouvelle fondation. Cette Paroisse Saint François d’Assise, la onzième de Cotonou est promise à tous les succès spirituels. Dieu veuille que chacun de nous s’y mettre dans l’effort quotidien d’aimer ce qu’il nous commande afin d’obtenir pour cette nouvelle Paroisse ce que le Seigneur rêve et ambitionne pour elle. Que Saint François d’Assise intercède très spécialement pour nous à cette intention “fin de citation’. La fête a duré toute la journée du dimanche 29 Octobre 1989

 

Après leur installation et prise de service, l’équipe pastorale a vécu en location pendant un an, le temps de construire le presbytère. La communauté de Fidjrossè aidée par Mgr Christophe Adimou a soutenue toutes les dépenses d’aménagement de la maison et de location.

La nouvelle paroisse Saint François d’Assise a connu une évolution grâce au dynamisme des responsables laïcs d’alors en commun accord avec ses premiers prêtres.

 

Les événements heureux qui constituent son histoire, méritent d’être commémorés chaque année dont : Fête patronale le 04 Octobre ; Pose de la première pierre de l’église, le dimanche 06 Octobre 1985 ; fête de saint Daniel Comboni, fondateur des Comboniens, le 10 octobre ; Consécration de l’église le Dimanche 25 Octobre 1998 ; Installation officielle de ses premiers Prêtres le dimanche 29 Octobre 1989. Le mois d’octobre est un mois particulier pour la communauté de Fidjrossè.

 

Avant 1989 : Première évangélisation de Fidjrossè.

 

La Paroisse Bon Pasteur de Cadjèhoun, crée en Octobre 1963, avait à son tour ouvert, en 1972, la station secondaire saint Louis de Gbedegbe. A ce moment le quartier de Fidjrossè commençait timidement à se peupler. En 1977 le père Moulin, cure de Bon Pasteur voit que le temps est arrivé pour commencer l’évangélisation de Fidjrossè et, en s’appuyant sur des bonnes volontés, autorise que des cours de catéchisme s’organisent au domicile de M ; Cyprien Agbodjogbé. Venant des différents quartiers, Fidjrossè-Centre, Fidjrossè-Kpota, Fiyégnon 1 dit Grand Jacquot, Fiyégnon 2 dit Petit Jacquot les habitants, en 1977-1978, peuvent être estimés à 12 000 environ. Les premiers catéchumènes sont 35, dont huit déjà en troisième année, suivis par le grand et infatigable formateur Père Rival, vicaire du Bon Pasteur secondé par le frère Cyprien Agbodjogbé. L’année suivante les cours débutent toujours au domicile du couple Agbodjogbé aide en cette tache par M Paul Gambadatou

Les premières six parcelles ont été achetées par Mgr Adimou en Janvier 1980. La communauté avait comme lieu de prière un petit apatam de branches de palmier.

L’Eucharistie est célébrée par quinzaine voire par mois par un Prêtre, tandis que l’animation est régulière tous les dimanches à 09h animée  M. Paul Gambadatou et M. Boniface Mitokpe.

M Cyprien Agbodjogbé est nommé Ministre extraordinaire de la Communion pour Fidjrossè et il est aussi le Délégué du Curé dans la zone.

Le nouveau curé de Bon pasteur, p. Michel Schopen, continue de soutenir l’œuvre commencée à Fidjrossè et en 1983 trois salles de catéchisme sont construites. De 1978 à 1985, elle a enregistrée au total 160 catéchumènes qui ont reçu leur baptême et première communion.

La communauté chrétienne ; réunie le 25 décembre 1985 pour la fête de Noel, décide de choisir le nom du son saint patron.  Le déféqué demande que trois noms de saints choisis par les fidèles soient déposés dans un panier pour procéder au tirage au sort. Les trois noms choisis sont sainte Jeanne d’Arc, saint Etienne et saint François d’Assise. Après la prière au Saint Esprit, un petit garçon sort du panier le papier qui portait écrit le nom de saint François d’Assise, qui sera désormais le saint patron de Fidjrossè.

A la rentrée catéchétique 1985-1986 les catéchumènes scolaires inscrits sont 384 et les adultes 30, encadrés par douze catéchistes.

Le dimanche 06 Octobre 1985 Monseigneur Isidore de Souza, coadjuteur du diocèse de Cotonou vient à Fidjrossè pour la pose de la première pierre de la future église.

Le dimanche 25 décembre 1985, jour de Noel, l’Abbé Théophane Houechenou vient à Fidjrossè et au terme de la messe, il installe le premier Comité de Gestion, composé de cinq membres : Président, M. Paulin Quenum ; Secrétaire, M. Henri Yenoussi ; Trésorier, M. Firmin Zotto ; Organisateur, M. Paul Gambadatou et membre de droit en tant que délégué du curé, M. Cyprien Agbodjogbé. Cinq chorales sont mises sur pied ce même jour : Les Jeunes, Séxwégnon, Hanyé, Aluwasio et Adjogan, ainsi que le mouvement d’enfants, MADEB.

Au moment de sa visite pastorale du 27 Avril 1986, Mgr Adimou annonce qu’il vient d’acquérir quatre nouvelles parcelles pour Fidjrossè. Toutes les parcelles seront recasées le 20 Août 1988 en un seul lot de 5 000 m² (lot 1735)

Le 04 Juin 1988 une tornade s’abat sur Cotonou et notre apatam-chapelle ainsi que les trois salles de catéchismes sont complètement détruits et nous sommes restés sous la pluie et le soleil durant six mois.

La communauté est de plus en plus mobilisée derrière le comite de gestion et elle grandit considérablement : de 1985 à 1989, les nouveaux baptisés sont 1725. De janvier à octobre 1989 sept couples célèbrent leur mariage à Fidjrossè.

A la rentrér catéchétique 1989-1990, le nombre estimatif est de 600 catéchumènes scolaires et 150 adultes, encadrés par 25 catéchistes répartis dans toutes les années de catéchèse.

Les quartiers voisins d’Akogbato et Hlazounto commencent à être évangélises en partant de Fidjrossè.

La chapelle Saint François d’Assisse de Fidjrossè devient paroisse.

 

Monseigneur Christophe Adimou, dans le souci pastoral de favoriser l’évangélisation à Fidjrossè, le 28 Juin 1988, à l’archevêché de Cotonou, présent l’Administrateur de Bon Pasteur l’Abbé Irénée Zountagni, annonce son souhait d’ériger la chapelle saint François d’Assise de Fidjrossè en paroisse, en la séparant de Bon Pasteur.

A partir de ce moment, toute la communauté a pris l’engagement de construire un bâtiment qui pouvait abriter les liturgies et la catéchèse. Ce bâtiment de cinq salles de 40 m sur 9 m, commencé le 09 Septembre 1988, est complètement couvert le 12 Décembre 1988: son cout s’élève au de là de 5 millions de Francs CFA résultant des efforts de la communauté, des aides de la Paroisse Bon Pasteur, du don de l’Archevêque Christophe Adimou et du fruit de la vente de charité du dimanche 07 Mai 1989 particulièrement satisfaisante.

 

Entre temps, le Père Provincial des Missionnaires Comboniens, en fin de mission dans le diocèse de Lokossa, père Antonio Del Pozo a entamé des pourparlers avec l’Archevêque de Cotonou pour la prise en charge par les Missionnaires Comboniens d’une nouvelle Paroisse, car a-t-il dit « nous ne voulons pas abandonner le Bénin », et il avait exprimé le désir de s’installer à Cotonou.

 

En foulant pour la première fois le sol de Fidjrossè en Août 1989, les trois Religieux Comboniens venus de Lomé (Togo) ont pris une vue d’ensemble avec quelques fidèles sur le terrain avant de retourner sur Lomé. C’était pour connaître la zone de leur lieu de mission où les routes sont peu praticables à cause du sable et les branches des cocotiers servaient pour faire passer les véhicules jusqu’au domaine devant abriter la Paroisse. Au mois de septembre 1989, le Provincial, Père Antonio et Père Gaetano Montresor sont venus à Cotonou pour la signature de la convention liant les Missionnaires Comboniens au Diocèse de Cotonou. Le lieu choisi pour la nouvelle Paroisse est bien Fidjrossè dont l’explication sémantique signifie : ‘Lieu que Dieu aime’. Le Comité de Gestion a accéléré les préparatifs d’accueil ainsi que les conditions favorables à l’installation des Prêtres tant attendus dont la période retenue pour l’ouverture de la Communauté est fixée à fin Octobre 1989.

 

Activité pastorale

 

Equipe pastorale

Plusieurs missionnaires comboniens ont prêté leur service à Fidjrossè.

 

Les Curés : La paroisse Saint François d’Assise a été gérée jusqu’aujourd’hui, toujours par des missionnaires comboniens. Comme curés se sont succédés : père Gaetano Montresor, 1er Curé 1989 – 1992 ; père Xavier Perego 2ème Curé 1992 – 2000 ; Père Rufino Ezama 3ème Curé 2000 – 2001 ; père Eugenio Ziliani 4ème Curé 2001 – 2005 ; père Habtu Teklay 5ème Curé 2005 – 2007 ; père Sandro Cadei 6ème Curé 2007 – 2013 et, de retour, père Gaetano Montresor 7ème Curé à partir de 2013 à nos jours

 

Les Vicaires : Ont opérés à Fidjrossè comme vicaires le p. Cesare Pegoraro, de 1989 à 1998, p. Lino Negrato de 1991 à 2000, p. Rufino Ezama de 1996 à 2000, p. Habtu Teklay, de 2000 à 2004 ; p. Théophile Bessan de 2001 à 2003 et de 2009 à 2011; p. Bernard Megnihoué, de 2004 à 2011 ; p. Paul Djago de2004 à 2009 ; p. Saturnin Pognon, en 2010 – 2011 ; de  p. Yves Gbenou de 2011 à nos jours; p. Canisius Metin de 2013 à nos jours et p. Raoul Sohouénou qui vient d’être nommé.

 

Les Frères missionnaires : Ont servi cette paroisse de Fidjrossè aussi le frère Alfio Guzzardi, le frère Mario Citterio ; le frère Simon Tsoklo et frère Cyprien Adigbo.

 

Les Scolastiques comboniens en stage missionnaire : Ont fait leur stage de service missionnaire et sont actuellement prêtres comboniens : p. Donatien Atitse, p. Bernard Domara, p. Canisus Metin et p. Raoul Sohouénou

 

Eglise paroissiale saint François d’Assise de Fidjrossè : sortie après les Confirmations

 

 

Eglise paroissiale saint François d’Assise de Fidjrossè : vers l’église pour la cérémonie de baptêmes et Premières Communions

 

 

 

Eglise paroissiale saint François d’Assise de Fidjrossè : sortie après les baptêmes et Premières Communions

 

 

 

Conseil Pastoral paroissial

Un peu plus d’un mois après l’arrivée des premiers missionnaires comboniens, le Comité de Gestion Provisoire est transformé en Comité de Gestion Paroissial le 02 Novembre 1989 puis élargi aussitôt aux  personnes ci-après : Emmanuel Dossa, Marie Akoto, Rosalie Vieyra, Eliane Sessou, Germain Bagan, Raphaël  Zomahoun. Ce dernier céda donc sa place au premier Conseil Pastoral Paroissial le 24 Décembre 1990 avec des commissions de travail dont Monsieur Cyprien Agbodjogbe est le vice-président du conseil et Monsieur Henri Yenoussi le Secrétaire. Ce premier Conseil Pastoral Paroissial, avec des structures et des commissions de travail, est composé des Représentants de Fidjrossè et des stations secondaires de Gbèdégbé et Agla Akplomey.

En Novembre 1991, le Père Lino Negrato s’ajoute à l’équipe pastorale. En Avril 1992 le Père Gaetano Montresor reçoit une lettre du supérieur général lui notifiant son affectation à la province combonienne d’Italie à partir du 1er Juillet 1992. Le 23 Août 1992, le Père Gaetano fait ses adieux à la Paroisse et rentre en Italie pour rejoindre son nouveau poste d’activités missionnaires. Il fut remplacé par le Père Xavier Perego qui prend service le 18 Novembre 1992.

L’année 1993 a débuté par le renouvellement du Conseil Pastoral Paroissial et la création des Conseils Locaux. Le père Xavier Perego revêt le même dynamisme que son prédécesseur. Il s’évertuera au développement de l’évangélisation en ouvrant successivement les Chapelles de Togbin et le bienheureux Daniel Comboni d’Avréklété. A partir de 1996 l’équipe pastorale était composée de trois Prêtres, pp Xavier, Lino et Rufino et le Frère Mario.

La paroisse est dirigée en communion avec l’équipe pastorale par un Conseil Pastoral Paroissial composé de neuf commissions ci-après : Apostolat, Finances et des Affaires Economiques, Catéchèse, Charité et Développement, Coordination des Jeunes, Formation, Liturgie, Vocation, Famille. Les chorales, groupes et mouvements sont mis en place : Hanyé avec Pélagie Gansou, Aluwasio avec Pierre Tossavi,  relayé par Bernard Ahouissou, Ajogan avec Paul Gambadatoun, Sexwégnon avec Hélène Pereira, Chorale des Jeunes avec Emanuel Dossa, Coordination des jeunes avec Pierrot Hinvi, Chorale Saint Kisito avec Reine Gnonlonfoun, Notre  Dame d’Arigbo avec Romain Badou, Ste Cécile avec Ernest d’Almeida ; MADEB avec Yves Amoussou et Pierrot Hinvi, Femmes Catholiques avec Rita Quenum, Chemin de Croix avec Romain Badou, Renouveau Charismatique : avec Pierrot Hinvi, Légion de Marie avec Pélagie Gansou, Sacré- Cœur      avec Bernard Gbezon.

Est créé aussi l’AASFA (Association des Amis de Saint François d’Assise) dont le Recteur fut le Père Gaetano Montresor.

Après ce premier conseil pastoral paroissial, la collaboration avec les conseils suivants a été toujours recherchée et, malgré quelques normales difficultés d’entente, tout a bien marché jusqu’à aujourd’hui.

 

Conseil paroissial des Affaires Economiques

Dès les premiers moments de l’évangélisation de Fidjrossè, le besoin d’avoir un comité de gestion s’est fait sentir pour gérer toutes les situations et conduire la nouvelle jeune communauté dans ses activités qui nécessairement ont une valence économique. Le premier Comité de Gestion, est installé le dimanche 25 décembre 1985, jour de Noel, par l’Abbé Théophane Houechenou ; il est composé de cinq membres avec comme président, M. Paulin Quenum. Ce Comité de Gestion Provisoire est transformé en Comité de Gestion Paroissial le 02 Novembre 1989.  Au moment où la paroisse se dote de son premier Conseil Pastoral Paroissial le 24 Décembre 1990, le Comité de gestion devient la première expression du future Conseil Paroissial des Affaires Economiques. Le chemin de ce Conseil n’a pas été facile et finalement il a été réduit à simple commission de finances. Son espace doit grandir à l’intérieur de la communauté paroissiale, en prenant en charge différents secteurs qui lui sont propres : gestion des immeubles, leur entretien, leur emploi, gestion des employés de la paroisse, perspectives économiques futures ; gestion et recherche des fonds. La pleine et franche collaboration, avec l’équipe pastorale et le sérieux et la compétence dans ce service sont de rigueur

 

Les Ministres de la Sainte Communion

En Décembre 1986, Mgr Christophe Adimou donne mandat à  M. Agbodjogbé Cyprien comme  ministre extraordinaire de la sainte Communion pour Fidjrossè.

Au moment où Fidjrossè devient paroisse le 29 octobre 1989, tout de suite apparait la nécessité de nommer des nouveaux ministres extraordinaires de la Sainte Communion. C’est ainsi, que quatre nouveaux ministres, sur la proposition du Père Gaetano Montresor, sont créés le 24 Mai 1992, mandatés par Mgr Isidore de Souza. Deux pour la chapelle de Gbèdégbé, M. Louis Houndéffo et M. Marcellin de Souza, et deux autres pour la  communauté de Fidjrossè : M. François Gbégnon et M. Paulin Quenum. Plus tard, Six ministres Extraordinaires ont été choisis par le Père Xavier Pérégo en 1999 : il s’agit de Paul Hèssavi, Sovissi Apollinaire pour Fidjrossè ;  Bruno Badet et Affadé Augustin pour la communauté d’Akogbato et Georges Dégblawan et Grégoire Fayalo pour la Chapelle de Hlazounto.

Le père Habtu Teklay a choisis, quand à lui, pour le besoin de la communauté de Fidjrossè qui ne cesse de s’agrandir, encore six Ministres qui ont reçu leur mandat de son excellence Mgr Marcel Honorat Agboton  le 27 Juillet 2006. Il s’agit de : Prosper Wongla, Cakpo Simon, Sébastien Ezin, Julien Aïhou, Hippolyte Hounnondaho et Tchitou Mathias pour la communauté d’Akogbato.

Finalement le samedi 18 octobre 2014, Mgr Antoine Ganye, venu à Fidjrossè pour l’ordination sacerdotale de deux jeunes comboniens, p. Raoul Sohouénou et p. Leopold Adanle, bénit et envoie septe autres ministres extraordinaires de la sainte Communion ; cinq pour Fidjrossè : M. Anato Paulin, M. Thomas Hincati, M. Barnabé Gnidé, M. Calixte Houessou, M. Gbaguidi Ignace ; et M. Séraphin Loussin pour Mawudegbe et M. Emmanuel Adan menou pour Hyo Huta ; Avekete et Ahouandji.

 

Secrétariat

Le secrétariat est crée sur la paroisse le 29 Octobre 1989 création du Secrétaire

Le secrétariat de la paroisse a vu le jour le 29 octobre 1989, en même temps que la paroisse.

Le premier secrétaire fut François Gbégnon recruté par le père Gaetano Montresor. Un mois après a été prise aussi Mlle Berthe. Il démissionna de son poste en janvier 1990 pour reprendre son ancien poste de service. Il fit venir Bernard Gbezon qui lui succeda. Ce dernier resta de 1990 à 1995 et partit suite à des problèmes de santé. C’est alors que le Père Xavier rappela François Gbegnon pour assurer à nouveau l’intérim de Bernard , pour un mois. Malheureusement, ce dernier décède en Juin 1995. C’est alors que François Gbegnon, soucieux du devenir de la communauté chrétienne démissionna de son service pour définitivement offrir ses services au secrétariat de la Paroisse.

Au moment de sa mise à la retraite il est remplacé par M. Sourou Bienvenu Kokoyè qui s’occupe surtout de l’informatisation des données car le secrétariat est désormais doté d’outils informatiques.

RELIGIEUSES A FIDJROSSE

La paroisse saint François d’Assise de Fidjrossè a le privilège d’accueillir quatre communautés de sœurs, à savoir, les sœurs Missionnaires Comboniennes, les sœurs Dominicaines, les Filles du Sacré Cœur de Jésus et les filles de Padre Pio. Les sœurs de saint Augustin rendent aussi de bons services à la communauté paroissiale bien que n’étant pas installées à Fidjrossè.

 

 

Les sœurs missionnaires comboniennes

C’est la branche féminine de l’institut des missionnaires comboniens. La communauté de Fidjrossè est la première au Bénin. Elle s’est installée à Fidjrossè, sur la côte, le 20 septembre 2010 et est composé de trois religieuses, la sr Almérita Ramos de Souza, la sr Leé Natingar et la sr Zélia Corceiro Alvès. Conformément à leur charisme qui est l’annonce de l’évangile, surtout au plus pauvres et aux plus abandonnées, les sœurs missionnaires comboniennes s’investissent au quotidien, dans l’accompagnement des jeunes et des couples, la catéchèse, la formation des catéchistes, la pastorale des malades. Le travail des sœurs est plus accentué sur les stations secondaires de la paroisse à savoir, Mawundégbé, Hyo Xuta, Ahouandji, Avélékété, Togbin.

 

Les Filles du Sacré Cœur de Jésus

Les sœurs de la congrégation des Filles du Sacré Cœur de Jésus se sont installées sur la côte en 2006, à Togbin. C’est une congrégation missionnaire composé de trois sœurs qui sont, Clémentine, Clémence Amoussou et Colette Toffo. Sur notre paroisse, à Togbin, elles gèrent une maison de spiritualité  ouverte à tous ceux qui désirent se retirer pour quelques jours, se ressourcer, faire une retraite ou une recollection. Ces religieuses, en plus, se consacrent, en collaboration avec les sœurs comboniennes et dominicaines, à la formation des catéchistes, puis des catéchumènes.

 

Les filles de Padre Pio

La congrégation des filles de Padre Pio est un institut local, fondé par le père Gibert Dagnon. La communauté de Fidjrossè est composée de trois sœurs, la sœur supérieure, Patricia Acakpo et les sœurs Franceline Kuela et Alice Djeweda. La communauté de Fidjrossè a été ouverte en octobre 2012. Les sœurs sont installées au centre national hospitalier psychiatrique de Jacquot. Leur apostolat est de s’occuper des malades mentaux. Et ceci, les filles de Padre Pio le font avec beaucoup d’amour et de passion. Elles s’y consacrent du lundi au samedi, une tâche énorme et d’ailleurs stressante qui ne permet pas aux sœurs de prendre autres engagements sur la paroisse.

 

Les sœurs dominicaines

La congrégation des sœurs dominicaines est un institut religieux, créé par saint Dominique. Les sœurs se sont installées pour la première fois à Fidjrossè en 2001. La communauté est actuellement composée de cinq sœurs.

La communauté est engagée dans la formation des catéchistes, dans la catéchèse sur la côte, dans l’accompagnement des groupes vocationnels, la pastorale avec les malades, la collaboration avec le conseil pastoral, l’accompagnement des enfants et des jeunes en situation difficile, l’assistance aux malades mentaux d’Avrankou. La communauté des sœurs dominicaines a beaucoup aidé la paroisse dans la gestion de la catéchèse. Sœur Marie Angèle a travaillé au secrétariat de la catéchèse avec monsieur Zohoun Christophe. La paroisse tout entière et les sœurs dominicaines en particulier ont vécu un évènement tragique le 10 octobre 2008, le décès de sr Chantal, des suites d’un accident de la circulation. Les sœurs vivent leur charisme au quotidien tout en mettant leur confiance en le Seigneur. Elles vivent une vie de partage, de prière et d’étude. Elles annoncent la Parole de Dieu grâce à la catéchèse, l’aumônerie, la promotion sociale, le développement, les soins aux malades, l’enseignement et la catéchèse.

 

Les sœurs de saint Augustin

La congrégation des sœurs de saint Augustin a été fondé en 1968 par un groupe de 31 sœurs qui quittent les sœurs NDA (Notre Dame des Apôtres) coordonnée par mère Marie Virginie de Souza. Conformément au charisme religieux qui est de vivre la charité pour la sanctification et la promotion intégrale de l’homme surtout de la femme par l’évangélisation, l’éducation, et les œuvres sociales. Les sœurs de saint Augustin sont présentes dans le doyenné de Bon Pasteur. Ainsi, elles se déplacent vers la paroisse pour offrir leur service à la liturgie, la sacristie, la chorale, l’accompagnement des groupe de prière. Par contre la sœur Hermine Estelle Adjademe travaille au secrétariat de la catéchèse depuis cinq ans.

 

Infrastructures

Construction du Calvaire, Janvier 1990

Arrivés à Fidjrossè, les pères ont remarqué que, tout étant le quartier presque vide de construction, néanmoins tout l’espace était occupé et des innombrables plaques désignaient le propriétaire de chaque parcelle. Ils ont pensée de réserver une parcelle au Christ et de là l’idée d’implanter un calvaire sur le rond point principal du quartier. Avec l’autorisation du préfet de Cotonou, au mois de janvier 1990, ils ont installé, avec l’aide de M. François Cakpo, dit Adjaha, le Calvaire que l’on peut admirer encore aujourd’hui.

 

Le calvaire de Fidjrossè en 1990

 

Le calvaire de Fidjrossè en 1992

 

 

Le presbytère

Au niveau infrastructures, le premier et urgent besoin était le presbytère, l’habitation de l’équipe pastorale qui vivait en location à Aibatin. Les travaux du presbytère démarrés le jeudi 20 Décembre 1990 ont pris fin le Mardi 20 Août 1991. L’intégration a eu lieu le Vendredi 20 Septembre 1991 et l’inauguration le Jeudi 10 Octobre 1991, jour de la fête de Monseigneur Daniel Comboni avec les autres missionnaires comboniens de Lomé et du Ghana. Le coût de la réalisation est monté jusqu’à 38 millions et demi. Les travaux de construction du presbytère ont durés 09 mois, du 20 décembre 1990 au 20 Août 1991.

 

 

 

 

Le presbytère de Fidjrossè

 

 

 

 

L’église paroissiale

Une fois terminée la construction du presbytère, nous tournons notre regard vers les travaux de l’église dont le plan a été confié à l’Architecte M. Innocent Capochichi Innocent avec qui déjà le plan du presbytère a été réalisé. Il travaille en étroite collaboration avec le père Gaetano Montresor. Le plan qui en sort est une figuration de la minimité franciscaine, symbolisée par Jésus qui tombe sous la croix : ‘Une grande croix au dessus et l’église couchée en bas comme Jésus sous la croix’.

En janvier 1992, au retour de son congé, le père Gaetano Montresor ramena une importante somme d’argent pour le démarrage des travaux de l’Eglise. Par son dynamisme le Père Gaetano a pu présenter le projet aux sœurs de Saint Pierre-Claver, en demandant une contribution au financement de la construction de ladite église en Octobre 1991. Les sœurs répondent que la providence l’a emmené au bon moment : une femme âgée en Autriche, en mourant, a laissé toutes ses ressources financières à la disposition d’une paroisse naissante en Afrique. ‘C’est, père, qui vous présentez avec ses caractéristiques : l’argent est pour votre paroisse !’ Saint Pierre Claver était le libérateur des esclaves en Amérique et ses sœurs aujourd’hui remboursent des descendants des esclaves au Benin, d’où les esclaves partaient. En juin 1992, le chantier est aussitôt ouvert.

Au bout d’un certain temps des problèmes techniques surgissent et le chantier est arrêté.

La reprise des travaux, de l’église paroissiale, après des importants changements dans le plan , reprennent et, cette fois-ci, pour ne plus s’arrêter. Les travaux de l’église avancent à plein rythme si bien qu’à la fin du mois d’octobre 1995 la charpente est terminée et la toiture posée. Cet édifice a une superficie de 1540 mètres carrés avec 1462 places assises. Une grande messe présidée par Monseigneur l’Archevêque Isidore de Souza, dans la nouvelle église, clôture sa semaine de visite pastorale en 1995.

 

Fidjrossè 25 octobre 1998 Consécration de l’église

 

Le 30 Août 1997, nous avons l’honneur d’accueillir son Eminence le Cardinal Gantin pour la célébration d’une grande messe dans la nouvelle église que le Cardinal découvre pour la première fois. Au cours du repas qui suit la célébration, le Cardinal nous dit son étonnement non pas pour l’église mais pour la foule si nombreuse venue l’accueillir et partager l’eucharistie.

L’église est consacrée le dimanche 25 Octobre 1998. Le peuple étant rassemblé, l’Evêque, les Prêtres concélébrant, et les ministres revêtus chacun de l’habit liturgique qui lui convient et précédés du porte-croix se rendent de la sacristie au sanctuaire à travers la nef de l’église. Le rite a été très émouvant : le bénédiction des murs de l’église, la déposition des reliques des saintes Perpétue et Félicité à l’intérieur de l’autel, l’onction avec le saint chrême de l’autel et des douze croix sur le piliers de l‘église, l’illumination de l’autel et de toute l’église, la grande prière de consécration et la dédicace de l’église à saint François d’Assise, la bénédiction du tabernacle et la grande célébration eucharistique, animée par l’union des chorales de la Paroisse : on pouvait voir les femmes toutes parées pour la circonstance et esquissant des pas majestueux de danse aux rythmes des chants. Tout le peuple de Dieu était en uniforme, tissu imprimé pour la consécration. Cette cérémonie a drainé beaucoup de monde si bien qu’à la sortie, une réjouissance populaire s’installait. Le soir nous a retrouvés encore dans la cour en chantant et en dansant.

 

Centre catéchétique Isidore Bakandja

 

Dès les débuts de l’évangélisation à Fidjrossè, la catéchèse a été au centre des préoccupations pastorales des laïcs qui l’ont initiée et de tous les pasteurs qui, dans les années, se sont succédés. La première construction d’un abri, même si très provisoire, était pour la catéchèse et le désir d’avoir un bâtiment qui puisse être appelé Centre catéchétique était toujours resté présent dans les esprits des fidèles et des pasteurs. Pour cela que la paroisse de Fidjrossè dès ses premières années d’existence, sentant la nécessité d’avoir un espace plus grand pour ses activités pastorales, a demandé que lui soit octroyée une parcelle faisant partie d’une réserve administrative, positionnée juste en face de l’église. Par les actions concertées de la communauté, le Préfet de l’Atlantique avec la diligence de l’Archevêque, nous ont octroyé huit parcelles dont sept pour le Centre Catéchétique et une pour le parking. Presqu’une dizaine d’années après l’acquisition du terrain, en septembre 2002, un puits a été creusé et les premières briques ont été faites. La clôture de Bakandja a commencé à monter. Au mois d’août de l’année suivante, 2003, la clôture est terminée et sur le mur apparaît une grande insigne : Paroisse St. François d’Assise, Centre Catéchétique et Sportif, Isidore Bakandja. Les hangars qui abritaient les catéchumènes dont l’effectif devenait de plus en plus grandissant, n’étaient plus suffisants et la construction du bâtiment en matériaux définitifs, qui devait abriter la catéchèse devenait de plus en plus urgeant.

Un nouveau chantier fut lancé par la paroisse. La préoccupation de tous était la mobilisation des fonds. Prêtres et Laïcs se sont lancés à la collecte de ces dons. Inlassablement, l’équipe frappait à presque toutes les portes du quartier. La vente de charité eut lieu le 30 Juillet 2006 et fut un grand succès. De la clôture à la réalisation de ce beau joyau que nous avons aujourd’hui, plusieurs équipes pastorales ont travaillé. Nous avons l’équipe dirigée par le Père Eugenio Zilani, celle dirigée par le Père Habtu Teklay ; l’équipe dirigée par le Père Sandro Cadei et l’équipe actuelle Père Gaetano Montrésor, qui avec le p. Xavier Perego, a œuvré pour l’acquisition des lieux et qui providentiellement, voit les travaux terminés. Dédié au bienheureux Isidore Bakanja, ce centre sert de cadre aux catéchumènes qui y viennent pour découvrir Dieu et approfondir leur connaissance spirituelle et accueille les groupes de prière et chorale de la paroisse. En plus de ces principaux usages, il demeure également un lieu de formations spirituelles et sert aux différentes manifestations festives des fidèles.

 

Fidjrossè 2012 : Centre Bakanja pour la catéchèse

 

 

 

 

 

 

 

 

Nouvelles paroisses

 

 

Saint Louis Gbedegbe,  de chapelle à paroisse en 1997.

Ouverte en 1972 par le père François Moulin, curé de Bon Pasteur, la nouvelle communauté chrétienne de Gbedegbe, s’installe sur la parcelle achetée par le curé. C’est grâce à l’apostolat des chrétiens de Gbedegbe que Fidjrossè évolue dans son évangélisation et devient une station secondaire de la paroisse Bon Pasteur de Cotonou. Quand en 1989 Fidjrossè devient paroisse, la chapelle de Gbedegbe lui est rattachée. Servie comme si c’était une vraie paroisse, la communauté de la chapelle grandit d’une manière extraordinaire. En mars 1991, on ouvre le chantier pour la construction des salles de catéchisme à Gbèdégbé, ce sera un chantier qui entraînera beaucoup de dépenses à cause du bas fond sur lequel seront construites les salles de classes. Le bas fond est complètement remblayé et la clôture aussi est terminée en récupérant une petite portion de terrain. Le dimanche 14 Septembre 1997, la chapelle de Saint Louis de Gbèdégbé vole de ses ailes : elle devient paroisse. Ce jour-là Monseigneur l’Archevêque, Isidore de Souza installe le nouveau Curé, l’abbé François Hinnougbe et son vicaire Anatole Zinzou, qui est encore diacre.

 

Saint Charles Lwanga d’Agla Akplomey, paroisse en 2001

Dans les années 1987, le catéchisme avait démarré dans le domicile de papa Kpomadje son initiateur. Quelques mois après, le groupe avait grossi. Ils menèrent alors des démarches pour avoir une messe par quinzaine. Les prêtres de la paroisse Bon Pasteur étaient chargés d’accompagner la jeune communauté chrétienne qui venait de naître. Ayant appris la nouvelle, l’Archevêque Christophe Adimou fit acquérir quelques parcelles pour la communauté.

Un apatam- chapelle fut construit. En octobre 1989 la chapelle d’Agla Akplomey devint station secondaire de la nouvelle paroisse Saint François d’Assise de Fidjrossè

Pour choisir le nom de la jeune chapelle Entre temps,  papa Félicien Adoungan proposa Saint Charles Lwanga qui fut finalement retenu après un tirage au sort effectué par un enfant. D’autres parcelles ont été acquises par les pères de la paroisse de Fidjrossè. Après les travaux de lotissement, il fallait déplacer la chapelle de son ancien site pour l’ériger à son emplacement définitif. En 2001 à l’avènement du nouvel archevêque Mgr Nestor Assogba, la chapelle fut érigée en paroisse et le tout premier prêtre qui en eut la charge fut le père Jean Louis Kpangoun

 

Sainte Famille Akogbato : chapelle le 29 Juillet 1990 et paroisse le 15 avril 2012

En 1990 les fidèles d’Akogbato commencent à parler d’une possible station secondaire dans leur quartier, zone très sablonneuse ou sont plantées plusieurs palmiers et cocotiers

  1. Désiré Lionfon a suggéré au curé d’alors, le père Gaetano Montresor un projet de catéchèse à Akogbato, qui commence pour la première fois le 16 juin 1990. Les rencontres de catéchèse se faisaient à l’école primaire publique d’Akogbato. En cette année, 400 personnes se sont inscrites pour le catéchisme à raison de 250 adultes et 150 enfants. Les cours de catéchisme se déroulaient uniquement en langue locale Fon. Les célébrations de la parole se faisaient par quinzaine le dimanche et sont animées par les catéchistes. Un petit apatam couvert de branches de palmiers est érigé et la première célébration de la messe a eu lieu le 26 juillet 1990, soit, un mois après le début de la catéchèse. La première messe est célébrée par le père Gaetano Montresor. C’est avec cette célébration qu’est officiellement ouverte la station secondaire Sainte Famille de Akogbato, rattachée à la paroisse Saint François d’Assise de Fidjrossè. Le curé de la paroisse mère a procédé à l’achat de dix parcelles à Akogbato qu’il consacra comme site de la chapelle Sainte Famille d’Akogbato. Un apatam y est érigé à partir du 14 juillet 1991, et le premier anniversaire de la chapelle, 21 juillet 1991, est célébré sur le site de la paroisse par le père Gaetano Montresor. La chapelle poursuivit son petit bonhomme de chemin avec les pères comboniens jusqu’au 20 septembre 2009, où, elle devint station secondaire de la paroisse sainte Trinité de Hlazounto, ex station secondaire de la paroisse Saint François d’Assise. Le 16 février 2012, l’archevêque de Cotonou signe le décret d’érection et de nomination du curé. L’application de ce décret se concrétise le dimanche 15 avril 2012, la chapelle Sainte Famille d’Akogbato accueille le père Cyriaque Amoussou comme son premier curé.et devient paroisse.

 

Sainte Trinité de Hlazounto : chapelle le 29 mai 1994, et paroisse le 20 Septembre 2009

Un groupe de chrétien de Hlanzounto avec le désir de prier et de partager la Parole de Dieu, a formé un groupe dénommé Sainte Trinité, composé par trois personnes : Madame Idelphonsine Berry Quenum, Monsieur Georges Tossou Degblawan. Père Xavier Perego vue l’importance et le nombre des fidèles qui chaque jour s’ajoutent à cette première communauté décide l’achat de six parcelles dans le quartier. Le 21 mars de l’année 1993 a été choisi le nom de la chapelle : Sainte Trinité. La première Messe est célébrée par le père Xavier Perego, curé de Fidjrossè, le 12 avril 1993, Lundi de Pâques. C’était la naissance de la station secondaire Sainte Trinité de Hlanzounto, rattachée à la paroisse Saint François d’Assise de Fidjrossè. Le 29 mai 1994, Mgr De Souza vient célébrer la fête de la Sainte Trinité et il est fortement touché  par la présence d’une communauté chrétienne nombreuse et vivante.

Pendant dix-sept ans, le temps où Sainte Trinité est toujours station secondaire de Fidjrossè, la communauté n’a cessé de s’élargir, des groupes sont nés, parmi eux, cinq groupes d’enfants, sept chorales, six groupes de prières, qui ont contribué à la rendre plus active. A Hlazounto débute aussi la construction d’un centre social qui servira pour l’alphabétisation et pour le catéchisme. Le 20 septembre 2009, Mgr Marcel Agboton, archevêque de Cotonou, érige cette station secondaire en paroisse sainte Trinité de Hlanzounto. Il nomme curé le père Edgard Oswald Deguenon. A la nouvelle paroisse Sainte Trinité, le même jour est rattachée la chapelle Sainte Famille de Akogbato, qui jusqu’alors était avec Fidjrossè et quelque temps plus tard la chapèle Notre Dame de Charité de Godomey-Gare. La station secondaire Sainte Famille d’Akogbato devient paroisse le 15 avril 2012.

 

Sainte Claire Togbin : chapelle le 16 Avril 1994 et paroisse le 20 décembre 2014

En 1990 une délégation des habitants de Togbin vient voir le curé de Fidjrossè, p. Gaetano Montresor, en lui manifestant le désir de donner du terrain pour la mission catholique. Ils sont décidés à donner une parcelle pour la chapelle et une pour un centre de santé- maternité.

En signe d’action de grâce et de remerciement au village et aux donateurs, une Messe est célébrée par le p. Gaetano Montresor sous un apatam à l’entrée du village. P. Xavier Perego, nouveau curé de Fidjrossè, s’engage pour l’évangélisation et le développement de Togbin. Le père Cesare Pegoraro visite souvent le village de Togbin. Le 16 avril 1994 a eu lieu l’ouverture officielle de la chapelle sainte Claire d’Assisse de Togbin avec les premiers baptêmes des petits enfants. L’année précédente, avec le soutien de Mgr De Souza, on commence à Togbin la construction d’un centre de santé avec maternité, qui sera terminé déjà en 1994, et officiellement inauguré le 15 mai 1995. Il est géré par l’archidiocèse de Cotonou, à travers l’hôpital Saint Luc. Il fonctionne pour un certain nombre d’années et maintenant il est fermé, dans l’espoir de pouvoir reprendre bientôt ses activités. Le premier vice-président de la chapelle a été feu Gbetie Michel. A la demande des sages du village, Mgr Nestor Assogba avait procédé, le dimanche 11 Aout 2002, à la pose de la première pierre pour la construction de l’église Ste Claire d’Assise de Togbin-Daho. La chapelle construite en paille a été détruite par un vent violent en 2006. Avec l’aide des missionnaires comboniens, une petite chapelle en dur a ainsi été construite. Les pères du noviciat combonien viennent régulièrement célébrer la messe les dimanches. Sur la demande du curé, p. Sandro Cadei, a été mise en place une commission pour la construction d’une nouvelle chapelle. La fête patronale de notre chapelle, dédiée à sainte Claire d’Assise, est le 11 aout et tous les ans elle est célébrée avec éclat et joie. Le 24 aout 2014 Mgr Antoine Ganye nomme le père Eric Bassalé administrateur de la paroisse sainte Claire d’Assise de Togbin.

 

 

 

 

Stations secondaires

 

Saint Christophe Hyo-Huta – 25 Février 1990

Hyo Xuta est un village de pêcheurs qui se trouve sur la côte entre Cotonou et Ouidah. La toute première visite des missionnaires de l’Evangile en ce village date de l’année 1965, ce sont les pères Gaillard et Romain Daï. La chapelle Saint Christophe de Hyô-Xuta, une des anciennes de la côte est créée en 1972 par le père Justin D’Almeida. C’est pour faire honneur à Monseigneur l’Archevêque Christophe Adimou, et aussi, en tenant compte de la situation géographique de la chapelle qui se situe entre la lagune et la mer que la chapelle fut dédiée à Saint Christophe, et ceci, lors de la toute première visite de Monseigneur l’Archevêque Christophe Adimou, le 12 Septembre 1982. Le 29 Octobre 1989, la chapelle Saint Christophe de Hyô-Xuta fut confiée à la paroisse Saint François d’Assise de Fidjrossè Cotonou, dirigée par les Missionnaires Comboniens. Juste après l’érection de la paroisse, l’équipe des Comboniens dirigée par le père Gaetano Montresor et quelques laïcs de Fidjrossè sont descendus à Hyô pour prendre contact avec la réalité et prévoir ce qui était faisable sur le plan religieux et matériel. Cette visite a permis de fixer la date du 25 Février 1990 pour la deuxième inauguration de la chapelle Saint Christophe de Hyo Xuta. C’était vraiment un jour de grande fête et de joie au bord de la plage à 12 kilomètres de Fidjrossè. L’Eucharistie de ce jour fut présidée par Monseigneur l’Archevêque Christophe Adimou. Depuis ce jour, la célébration Eucharistique eu lieu deux Samedis sur quatre  par les prêtres Comboniens et la célébration de la Parole avec la Communion par le frère Alfio deux dimanches sur quatre. Les autres dimanches, la célébration de la parole sans la Communion est présidée par Mr Emmanuel Adamenou.

En 1994, une chapelle en matériaux définitifs fut construite par l’équipe Combonienne dirigée par le deuxième curé, le père Xavier Perego. Celle-ci a été inaugurée le dimanche 12 Juin 1994 par son Excellence Monseigneur Isidore de Souza qui entre temps avait succédé à Mgr Adimou comme archevêque de Cotonou.

 

Saint Daniel Comboni Avlékété – 16 Août 1997

Monseigneur Isidore de Souza, alors Archevêque du Diocèse de Cotonou, s’est rendu, courant Octobre 1992, à Avlékété , village insulaire situé sur le cordon littoral de l’Océan Atlantique à 22 km de Cotonou et à 18 km de Ouidah. Il a été accueilli par une population enthousiaste à la plage de Avlékété avec à sa tête le Chef de Village d’alors Monsieur Codjo Gbetie et le Maire d’alors de la Commune de Avlékété Monsieur Prosper Godonou Yebe, et conduit dans le village à la place prévue pour la circonstance. La rencontre s’est déroulée en présence de tous les Représentants de toutes les Collectivités et Familles du Village et des Féticheurs à qui l’Archevêque a délivré son message pastoral et son intention d’implanter une chapelle à Avlékété pour poursuivre l’œuvre d’évangélisation. Ledit message a été accueilli favorablement par tous les participants en général, et en particulier par les chrétiens catholiques qui doivent parcourir plusieurs kilomètres tous les Dimanches pour se rendre à la messe à Pahou ou à Hiyo-Huta. La Collectivité Yebe a accepté de mettre à la disposition du Village à titre gracieux un terrain d’environ 600m² où trois apatams de fortune ont été érigés pour démarrer la formation des premiers catéchumènes sous la conduite de Monsieur Emmanuel Adanmenou, Animateur de la Parole de Dieu de la Chapelle de Hiyo-Huta. L’Archevêque a confié la Station de Avlékété aux Pères Comboniens de la Paroisse Saint François d’Assise de Fidjrossè. La cérémonie d’inauguration d’une première chapelle dédiée au bienheureux Daniel Comboni a eu lieu le Dimanche 16 Août 1997 sous la présidence  du Père Xavier Perego, alors Curé de la Paroisse Saint François d’ Assise de Fidjrossè. A partir de cette date  l’Eglise de Avlekete a pris son envol et poursuit lentement mais sûrement son chemin vers l’érection d’un bâtiment en matériaux définitifs pour accueillir de façon plus confortable une communauté catholique qui s’agrandit chaque année avec de nouveaux baptisés. Le dimanche 5 octobre 2003 le Bienheureux Daniel Comboni, patron de la chapelle, est déclaré saint à Rome par le pape Jean Paul II. La communauté chrétienne d’Avlekete célèbre avec grande joie cet événement

 

 

Saint Isidore Ahouandji1 – 18 Août 2002

Au cours de l’année 1998 un chrétien originaire de Ahouandji mais résident à Ouidah, M Dénis Amouzou, décide de rencontrer les pères chargés de la paroisse de Fidjrossè, dont le curé est le père Xavier Perego et le vicaire le père Rufin Ezama, pour les inviter à évaluer la possibilité de commencer l’évangélisation à Ahouanji. Quand il apprend que les premiers missionnaires sont arrivés au Benin en débarquant sur la plage de Ouidah à seulement une dizaine de kilomètres de Ahouandji, il se dit que le moment est venu et que l’on est vraiment en retard pour l’évangélisation de ce milieu. Les pères viennent à Ahouandji, ils parcourent le territoire et ils proposent de venir à conditions qu’il y ait un terrain donné par la population pour être un lieu de rassemblement et y construire une chapelle. M. Amouzou accepte de donner un terrain qui lui appartient, 40 mètres sur 30. Pour augmenter la surface on demande au propriétaire voisin qui est le frère de Mgr Isidore De Souza. Il accepte de donner une partie de son terrain équivalent à l’autre. La paroisse reçoit donc une parcelle de 80 mètres sur 30. Pour le moment seules les bornes sont posées mais on n’a pas encore établi un plan du terrain de même que l’acte de donation n’est pas encore rédigé et signé.

Le 10 juin 2000 on commence la construction de la chapelle de 18 mètres sur 7, en présence du père Rufin qui, entre temps, est devenu curé de Fidjrossè. Le 18 aout 2002, le père Théophile Bessan, vicaire de la paroisse de Fidjrossè donne le baptême aux treize premiers catéchumènes et en même temps il bénit les deux premiers mariages : c’est l’ouverture officielle de la chapelle de Ahouandji, dédiée à saint Isidore, en mémoire de Mgr Isidore De Souza.

 

Maris Stella Mawudégbé 22 Juin 2203

Le sol de la station Maris Stella de Mawudégbé a été foulé par les pieds des premiers fidèles le 1er mai 2002 sous la conduite du père Eugenio Ziliani, curé de la paroisse saint François d’Assise de Fidjrossè. La localité Mawudegbe se situe à quelque 5 km de Fidjrossè en prenant la direction d’Ouidah’ en passant par la route des pêches. Ce territoire est sur la paroisse de Fidjrossè et donc desservie par la communauté combonienne qui dirige cette paroisse. Le domaine de cette station a une superficie de 1ha 17a 42ca, soit 23 carrés de 500 mètres.

La communauté a démarré ses activités en 2002 sous un apatam  construit avec des branches de cocotiers.  Le 22 juin 2003 le père Eugenio Ziliani est venu bénir la première pierre de la future église de Mawudégbé sous le nom de Stella Maris, Etoile de la Mer. Dans le socle de la pierre le père Eugenio a voulu cimenter aussi un chapelet ‘missionnaire’, coloré avec les couleurs des cinq continents : vert : Afrique, rouge : Amériques, blanc : Europe, bleu : Océanie,  jaune : Asie;  tous les peuples viendront adorer le seul et même Dieu, accompagnés par la Vierge Marie. Il a aussi déclaré l’ouverture officielle de ce lieu de culte où désormais pourront être célébrées la messe et toutes les autres cérémonies religieuses. La fête patronale est fixée au 15 août, Fête de l’Assomption de Marie au ciel.

En 2004 avec l’aide des missionnaires comboniens, on a construit une chapelle plus confortable avec des piliers et une toiture en tôles galvanisées, compte tenu de notre proximité avec la mer. A son arrivée sur la paroisse, le père Sandro Cadei, curé de Fidjrossè, s’intéresse d’une manière particulière à la station de Mawudégbé et décide d’y construire un bâtiment servant de chapelle et de salle de
 réunion. Appuyé par les autres confrères, notamment le père Cesare Pegoraro et le père Théophile Bessan, il commence les travaux. Le 26 juin de l’année 2011, le bâtiment-chapelle est inauguré. A l’intérieur la largeur est de 8m50. Elle peut contenir facilement 400 personnes au moins. Au moment de la visite de Mgr Antoine Ganye, le 28 avril 2012, la communauté comptait plus de deux cents fidèles permanents, dont une soixantaine qui communient ; les catéchumènes avoisinent  la centaine et les groupes et mouvements u sont déjà. En semaine la Messe est célébrée le matin, le mercredi et le vendredi.

 

Groupes et Associations

 

La chorale Adjogan

Les premiers membres de la chorale Adjogan de Fidjrossè sont monsieur Paul Gambadatou et madame Béatrice : à eux vite se sont ajoutées madame Rita Quenum madame Régina Agbodjogbe. Se sont succédés comme présidents du bureau exécutif : M. Gambadatou, M. Bossede Augustin, M. Demavo Ghislain

 

La chorale Sehouegnon

La chorale Sehouegnon est l’une des premières chorales qui ont connu le jour sur la Paroisse Saint François de Fidjrossè. Ses premiers membres sont Mme Mitokpe Pierrette et Sovissi Adèle à qui s’ajoutent Mme Adanhounsoude Virginie, Mme Ahouansou Léontine et Mme Pereira Hélène. Elles étaient encadrées par deux maitres de chant, M. Agblakou Jean qui venait de Sainte Cécile et M. Zodonhonkan François qui venait de Bon Pasteur.

A la constitution officielle de cette chorale sur la Paroisse, le 25 décembre 1985, les premières choristes ont été rejointes par deux autres, M. Tchehouenouton Julien et M. Ayelo Adolphe, tous les deux anciens choristes à Cococodji.

Madame Pereira  Hélène a dirigé le groupe de 1987 à 1989, madame Mitokpe Pierrette, reconnue comme la fondatrice, a dirigé le groupe de 1989 à 1994. Arriva ensuite le temps de madame Ganhouegnon Micheline de 1994 à 2001, de madame Yemadjro Lucienne de 2001 à 2007, madame Sovissi Adèle, considérée comme co-fondatrice de 2007 à 2010 et madame Sewanou Brigitte qui est la dirigeante actuelle du groupe depuis novembre 2010.

Au sein de la chorale Sèhouégnon, la désignation et l’élection des dirigeants se fait par tirage au sort, donc laissé à l’Esprit Saint pour tous les postes du bureau. Il faut aussi remarquer que tous les anciens présidents du bureau sont d’office membres du nouveau bureau.

 

La chorale Hanye

La fondatrice de la chorale Hanye de Fidjrossè est Madame Gansou Pélagie. Maîtresse de chant de la chorale Hanye à Gbedegbe, elle a été désignée à sa naissance le 25 décembre 1985. En 1990 la chorale est confiée à M. Kinha Dominique qui l’a dirigée jusqu »en 2006. Quand la relève a été prise par M. Degbé Firmin. La première sortie de Hanye a été faite  le dimanche des Rameaux en 1986. C’était un grand succès..

Au début des années 1990 rejoint la chorale Hanye la jeune Séraphine, maîtresse de chants dans la chorale Hanye à la Cathédrale Notre Dame. Elle deviendra madame Degbé en épousant Firmin le 26 octobre 1996 sur la Paroisse Saint François d’Assise de Fidjrossè. Cette jeune maîtresse de chant, douée d’un génie spécial en matière de chant, à son arrivée, a fait changer la chorale de vie et de rythme : au seul rythme exécuté, avogan, elle en ajoutera dix autres : Houngan, Tchincoumè, Adjogba, Atcha, Zinli, Gɔ, Sigui, Umônagbochéhoun, Dèhoun et Zandro. Il s’agit des formes de diversités liées à Hanye, autant de spécialités et de spécificités musicales dans lesquelles Madame Degbe Séraphine est à la fois compositrice, formatrice et Maîtresse de chants. Son dévouement fut tellement remarquable qu’elle a été aussi envoyée à la formation des rituels de Mêwihouendo (sillon noir) dirigé par le Père Barthélémy Adoukonou sous la direction de Monseigneur Lucien Agboka. Elle est dans tout le Bénin l’une des figures remarquables de ces rituels dont elle a fait profiter la chorale Hanye de Fidjrossè. La chorale Hanye de Fidjrossè est capable de chanter toute la Bible et surtout tous les psaumes qu’elle connaît par cœur du plus petit choriste au plus grand. Cette chorale a plus de rythmes que toutes les autres chorales. Elle auto finance ses propres formations et est trop sollicitée pour animer les veillées de prière et messes d’enterrement ainsi que les solennités. Elle dispose d’une capacité d’organisation qui la rend capable de diviser le groupe en deux pour répondre au même moment à deux sollicitations différentes. Aucun événement ne la surprend. Au sein du groupe, l’on constate des actions caritatives au profit des nécessiteux.

 

Chorale Aluwasio Sainte Claire d’Assise de Fidjrossè

La chorale Aluwasio ayant sa source dans le Diocèse de Lokossa, les ressortissants de ce diocèse vivant à Fidjrossè se sont retrouvés sur l’initiative de Monsieur Pierre Tossavi pour la création d’une chorale pour l’animation des messes dominicales à Fidjrossè. Une fois regroupés, ils ont pensé faire connaître et perpétuer leur culture. A cet effet, la chorale Aluwasio de Fidjrossè a été créée en 1983 et a été installée officiellement par le Comité de Gestion d’alors au cours d’une messe solennelle célébrée par l’Abbé Théophane Houechenou, le Dimanche 25 Décembre 1985 avec un effectif de treize  membres. Les membres fondateurs sont :  Tossavi  Pierre, Yenoussi Philomène, Yenoussi Henri , Koucoudou Thomas, Koucoudou Célestine, Elisha Cécile, Todjro Hortense, Folly Eloi, Folly Cécile, Koucoudou Pascale, Akinocho Elisabeth, Ahouissou Bernard, Ahouissou Sidonie. Elle a fait sa première animation le dimanche 16 Mars 1986 et sa sortie officielle le dimanche 11 Août 1991, jour de sa Sainte Patronne. Elle s’est fixée pour but d’animer les Messes en mina et d’évangéliser à travers son tam-tam xosehun et de travailler pour le renforcement de l’unité de l’Eglise en général et de ses membres en particulier. A la date d’aujourd’hui, notre chorale compte 45 membres. Notre pèlerinage est régulier tous les ans avec l’Union des Chorales Aluwasio de l’Archidiocèse de Cotonou à Dassa ou à Tchanvédji dans le mois de Mai.

La chorale est administrée par un Bureau Exécutif élu en séance plénière, composé de 15 membres. L’actuel président est M. Bernard Houissou.

 

Chorale Notre Dame D’arigbo

La chorale Notre dame d’Arigbo a vu le jour à Fidjrossè dans le mois d’aout 1985 et elle a fait sa sortie officielle en 1987. Un groupe de fidèles ressortissant de Dassa Zoume , fidèles à leur tradition religieuse et à leur amour pour la Vierge Marie s’est réuni autour de ce projet et la chorale est née. Il s’agit de Medames Badou Hélène, Ayena Julie, Akoto Marie, Zomahoun Eulalie ; de Messieurs Zomahoun Raphaël, Akoto Vincent, Badou Romain et du couple Koussemou Pascal et son Epouse. Nombreux étaient les fidèles Idaasha originaires de Dassa et ses environs qui étaient sur la paroisse Saint François d’Assise et parmi eux il y avait un bon nombre des choristes. Le dimanche ils se rendaient à la paroisse Bon Pasteur pour animer la Messe avec la chorale Notre Dame d’Arigbo. Il fallait avoir la même chorale à saint François d’Assise, alors station secondaire. C’est ainsi qu’en aout 1985 naissait la chorale Notre Dame D’Arigbo pour animer les célébrations en langue Idaasha -Yoruba-Isha.

Dès sa création en août 1985, le groupe a connu une bonne ambiance avec tous les différents curés et vicaires qui ont toujours apporté leur soutien moral pour accompagner le groupe.

Le curé, père Gaetano Montresor, au cours de son premier passage sur la paroisse, avait surnommé le groupe, je cite ‘Re Re Re….’ qui n’est qu’une répétition d’un mot du chant d’offertoire aimé du Curé et dont le titre est ‘Iba Re Re’ ‘Iba’ qui signifie ‘Père’ et ‘Re Re’ veut dire ‘Bon’ d’où le titre ‘Iba Re Re’ qui signifie ‘Bon Père’.

Cette ambiance est restée positive avec tous les curés qui se sont succédé : p. Saverio Perego, p. Rufino Ezama, p. Eugenio Ziliani, p. Habtu Teklay, p. Sandro Cadei, et, de retour, p. Gaetano Montresor, qui a marqué positivement bon nombre de fidèles au cours de son premier passage sur la paroisse Le groupe a animé la cérémonie d’un bon nombre de mariage de ses membres tels que: le couple Akoto en 1990 ; le couple Zomahoun en 1992. La chorale a accompagné au baptême beaucoup de ses choristes. Le groupe organise périodiquement des pèlerinages à la grotte de Dassa.

La chorale a été conduite successivement par Mme Badou Hélène  de 1985 à 1992 et par M Zomahoun Raphaël de 1992 jusqu’à nos jours. De Fidjrossè la chorale N. D. d’Arigbo s’est répandue vers les stations  secondaires de Agla Akplomey, Hlazounto, Akogbato et Togbin.

 

Chorale sainte Cécile

Les débuts de la chorale Ste Cécile sur la paroisse St François d’Assise de Fidjrossè remonte aux années 1990, année de sa fondation. Trois principaux acteurs ont été à la tête de cette grande histoire : Ernest d’Almeida, Paulin Quenum, Madeleine Degnon.

Nous sommes en 1989, et précisément le 29 octobre. Fidjrossè a été proclamé paroisse par l’Archevêque Monseigneur ADIMOU qui dans son homélie il a souhaité que toutes les structures identiques aux autres paroisses régulièrement reconnues soient mises en place. C’est ainsi que l’idée de créer la chorale Cécilienne a étincelé, trois semaines après, l’esprit de ses fondateurs. L’objectif du groupe, former un cadre de prière, d’adoration et de louange à Dieu, et tout ceci dans une ambiance de fraternité, de solidarité entre membre et tous les hommes en général. Les fidèles désireux de s’inscrire dans ce groupe pouvaient se rapprocher de certaines personnes pour manifester leur volonté d’adhésion. La première réunion a eu lieu sous la première dalle du presbytère des prêtres encore en chantier dans les mailles des perches supportant cette dalle. La Chorale Sainte Cécile fit sa première sortie en 1991.

Depuis sa création à ce jour, plusieurs responsables ont eu les rênes de ce groupe. Il s’agit successivement de : Ernest d’Almeida, Brigitte Soton, Anastase Gnimassou, Bertin Hessou,  Justin Logbo, et Simplice Hinvi président actuel de la chorale.

Aujourd’hui, la chorale Ste Cécile compte une trentaine de membres réguliers.

 

Chorale saint Kizito

 

La chorale des enfants saint Kizito a été créée à Fidjrossè le 2 avril 1989, juste quelques mois avant que la chapelle saint François d’Assise de Fidjrossè ne devienne paroisse, le 29 octobre 1989. Son but est d’animer la liturgie de la Messe des enfants et catéchumènes, tous les dimanches à 9 heures. Le groupe se compose d’une cinquantaine de membres, dans la majorité sont des mineurs. Elle est dirigée par un bureau qui dure en charge deux ans : les actuels responsables sont : Akakpo Pascal, Fanou Jeannine, Déguénon Crésus, Felodi Ghislaine, Mededa Eric, Doyes Carlos, Amah Prisca.

Elle a fêté avec éclat l’anniversaire de 20 ans de fondation et de prestations, et elle se prépare à faire encore mieux pour ses vingt cinq, avec le grand désir de publier son premier album en audio et vidéo. Elle tient beaucoup à ses sessions de formation annuelles, même si elle éprouve des difficultés économiques pour les réaliser. L’objectif principal est celui de faire de la chorale un véritable cadre de formation spirituelle des choristes afin de mieux évangéliser les fidèles avec les animations musicales. Depuis le commencement la recherche des instruments de musique a été toujours difficile. La chorale saint Kizito est là et son appréciation va bien au-delà des frontières de notre paroisse et de nos quartiers. Les grands concerts diocésains de Noel et de la Résurrection, la voient toujours présente et applaudie.

 

Les femmes catholiques

Le mouvement des femmes catholiques regroupe toutes les femmes baptisées et catéchumènes. Il a été créé le 27 Janvier 1987 sur l’initiative des membres de Comité de Gestion Provisoire, avec un bureau de treize membres, dont la présidente est Mme Quenum H. Rita

Le mouvement des Femmes catholiques est chargé de la propreté de la Paroisse, de l’embellissement de l’Eglise les jours de fête, de même que le nettoyage de l’icône de la Ste Vierge Marie et la mise en état de l’Autel. Son Apostolat consiste à rendre visite aux malades, surtout de Jacquot et vivre dans la solidarité et l’entraide. Il offre aux femmes un cadre de discussion à l’occasion des réunions mensuelles sur tous les problèmes qui pouvaient favoriser l’émancipation et l’intégration de ces femmes sur la Paroisse et au sein de l’Eglise.

Elles se faisaient remarquer dans les actes d’assistance aux autres Chapelles et prenaient une part active dans les ordinations des prêtres. Elles constituaient un soutien pour les séminaristes et ne sont pas du reste dans les organisations des pèlerinages et les participations aux réunions diocésaines, nationales, et dans le partage de l’Evangile.

La spiritualité du groupe consiste en l’organisation d’une neuvaine mensuelle du 1er au 9 de chaque mois clôturée par une messe. Chaque jour de la neuvaine est meublée par la prière, les louanges et le partage de la Parole de Dieu.

Très tôt et de façon fraternelle, jusqu‘avant l’arrivée des premiers prêtres, elles se faisaient déjà former par leurs sœurs, doyennes de la Paroisse mère à Bon Pasteur jusqu‘au où elles auront été sevrées et livrées à elles-mêmes à partir de l’érection de la Paroisse.

 

Coordination des jeunes

Au mois d’avril 1987, à la sortie d’une messe, tout le bureau du Comité de Gestion Provisoire a réuni les jeunes sous l’apatam. Dans la foule qui s’est présentée à cette invitation, on dénombrait la jeunesse scolaire du collège jusqu’à l’université, la jeunesse ouvrière, la jeunesse sans emploi. Il y avait autant de filles que d’hommes. Il fallait choisir le bureau de la Coordination des jeunes pour la chapelle par le mode de vote à bulletin secret.

On commence par  le choix du président qui tomba sur M. Pierrot Hinvi. Par des passages successifs la coordination a été gérée par plusieurs jeunes et elle encore vivante et au travail aujourd’hui.

 

 

Eglise paroissiale saint François d’Assise de Fidjrossè

 

La paroisse aujourd’hui

 

La paroisse aujourd’hui a encore une grande extension et elle très peuplée. Elle est composée par le grand quartier de Fidjrossè, Adjaha, Jacquot, Fyegnon 1 et 2, jusqu’à la fin du pavé. Le territoire de la paroisse continue le long de la côte jusqu’à une dizaine de kilomètres de Ouidah Plage, Djegbadji, avec quatre stations secondaires. Les habitants de ce territoire dépassent les cinquante miles. La communauté paroissiale est bâtie autour des trois fonctions sacerdotales, a savoir: sanctifier, enseigner, conduire

Sanctifier : cela se réaliser à travers les célébrations liturgiques, des sacrements et des sacramentaux. La célébration de l’Eucharistie est régulière et les messes sont nombreuses avec des intentions particulières présentées par les fidèles. Nombreux sont le fidèles qui reçoivent régulièrement le sacrement de la réconciliation. Tous les sacrements sont célébrés avec grande dignité. La piété populaire aussi trouve un grand espace : rosaire, chemin de croix, pèlerinages, neuvaine, triduum, visite aux sanctuaires, dévotions à des saints particuliers. Pour bien animer nos célébration il y a cinq chorales en langue, la chorale saint Kizito des Enfants, sainte Agnès des Jeunes et sainte Cécile ; le nombreux groupe des Samuel, le Serviteurs de la Parole, les Animateurs et les Ministres extraordinaires de la sainte Communion, les Marguillers/ères.

Enseigner : cette fonction se réalise à travers le catéchuménat, les parcours de formation au mariage, la formation permanente dans chaque groupe et associations et les interventions des prêtres dans les homélies et autres enseignements.

Conduire : elle se réalise dans la gestion des biens immeubles et des finances de la paroisse et de ses ressources humaines. Cela en collaboration franche avec le Conseil Pastoral Paroissial et le Conseil Paroissial pour les Affaires Economiques.

L’équipe pastorale est composé d’un curé, p. Gaetano Montresor et trois vicaires, p. Yves Gbenou, p. Canisius Metin et p. Raoul Sohouénou.

La participation des laïcs à la vie de la paroisse est très importante et très sollicitée afin que leur participation au sacerdoce du Christ à travers le Baptême leur donne pleine citoyenneté dans l’église.

La mission qui est confiée à la paroisse est de créer une communauté qui rende témoignage à Jésus Christ, mort et ressuscité, pour bâtir une société fondée sur les valeurs évangéliques. La paroisse donc ne se reduit pas à une agence de distribution de sacrements, mais est le lieu de la rencontre entre Dieu et son peuple, en Jésus Christ, pour devenir des personnes nouvelles qui bâtissent une terre nouvelle, en attente d’un ciel nouveau.

 

 

 

  1. Gaetano Montresor

                                                                                                                     Curé de la Paroisse Saint François

                                                                                                  D’Assise de Fidjrossè Cotonou