Père Lucien Adjovi, 5e curé de Midédji
Le Père Lucien Adjovi prend les rênes de la paroisse Sainte Marie Mère du Sauveur de Midédji en la solennité de la Croix glorieuse et du jubilé des 70 ans de l’Archidiocèse de Cotonou, le 14 septembre dernier. Avant que la chorale cécilienne ne chante l’acclamation, le Père Adjovi professe sa foi et son serment de fidélité sur l’évangéliaire, puis passe à la proclamation de l’Evangile.
Cette 2e étape du rite d’installation succède à la première au cours de laquelle le Père Honoré Dansou, vicaire-forain de Notre-Dame, a officiellement remis les clés de l’église au nouveau curé. Dans son homélie, il va interpréter la solennité de la Croix glorieuse comme le « cœur du paradoxe chrétien » de la foi. Il a ensuite insisté sur la foi authentique, la communion fraternelle et l’unité des fidèles. Il a enfin remercié le Père Claude Maxime Ahomagnon, ancien curé de la paroisse, pour « son courage, son ardeur pastoral et l’élan missionnaire donné à la communauté ».
Après le rite de l’installation du nouveau curé sur son siège de présidence, les différentes obédiences des responsables de groupes, il y a eu son discours et celui de Georges Yayi, vice-président du Conseil pastoral paroissial. Ce dernier a d’abord présenté la communauté paroissiale de Midédji et sa belle église récemment bénie par Mgr Roger Houngbédji. Il a réitéré la disponibilité de la communauté paroissiale à travailler avec le nouveau curé « pour davantage faire grandir la foi des fidèles ».
Dans son allocution de remerciement, le Père Lucien Adjovi a exprimé sa gratitude à Mgr Roger Houngbédji et à tous les membres de son Conseil. Il a particulièrement remercié son prédécesseur pour l’ « œuvre immense » qu’il a abattue à Midédji. Après la messe, il y a eu les agapes fraternelles.
Florent HOUESSINON
