HISTORIQUE DE LA PAROISSE SAINTE CÉCILE DE COTONOU.

Le jubilé d’or ! Il n’en faut pas plus pour parler de maturité dans la vie d’une personne, d’une institution. Et lorsqu’on sait qu’il est question de l’âge de la semence de la Bonne Nouvelle à Ahouansori depuis son érection en paroisse en 1959, il y a mille et une raisons d’émerveillement et de jubilation. 1959-2009 : 50 ans donc que l’histoire d’amour entre Ahouansori (zone de Cotonou jadis déshéritée) et le Seigneur prit une tournure officielle, une allure forte, un cachet institutionnel, celle d’une paroisse. Une bonne appréciation du chemin parcouru requiert que nous remontions à nos premiers commencements.

• Avant la création de la paroisse

      Nous sommes en 1922. Tout commença avec quatre frères : Vitou Gnonlonfoun, Houssa Avro, Gandonou Gnonlonfoun et Houssou Kinsè Gnonlonfoun. A leurs perdues après la pêche, ces jeunes se retrouvaient pour partager leurs joies et leurs peines, leurs espoirs et perspectives pour leurs familles en mêmes temps que pour leur localité. C’est dans ces conditions  que l’un d’eux eut une inspiration, une soif (rapidement partagé par les autres), la soif d’un mieux –être aux contours encore brumeux. Ils voulaient  une sortie de bien-être, d’un avenir radieux pour leurs populations. Dans la quête des voies et moyens pour assouvir ce désir, ils eurent recours à Pierre Agnilo, alors commis d’administration et ami de Vitou. La main invisible de Dieu étant  à l’œuvre, Pierre Agnilo les conduisit au Père Colineau, le curé de la cathédrale Notre-Dame de Miséricorde de Cotonou. Après une série de rencontres, la qualité de la médiation du M. Agnilo et la ténacité des frères pionniers eurent  pour effet l’envoi par Mgr Steinmetz, à Ahouansori, du Père Colineau. L’accueil incomparable chaleureux dont il fut l’objet, fut le déclic d’une suite d’événements, les uns aussi heureux que les autres, qui convergèrent vers l’érection de la paroisse 37 années plus tard. Parmi les grands moments qui ont -ponctué cet intermède de notre histoire, on peut retenir :

15novembre 1922 : ouverture de la première classe de catéchèse sous la conduite du maitre Bernard AZANDÉ.

1928 : Pose de la première pierre de la chapelle.

1930 : Inauguration de la chapelle sous le nom de SAINTE CÉCILE.

1931 : Baptême des premiers catéchumènes.

1932 : Première communion des premiers catéchumènes.

   Le père Colineau entreprit de dire la messe à Ste Cécile une fois par mois. Il fut rappelé à Dieu dix ans plus tard, en 1942.

1942 : Ste Cécile passa sous la responsabilité du Père Poidevineau, alors curé de St Michel.

1959 : Alors chapelle respectivement de la Cathédrale Notre Dame de Miséricorde de Cotonou (1922 à 1942) sous le Père COLINEAU puis de la Paroisse Saint Michel de Cotonou (1942 à 1959) sous le Père POIDEVINAU, Sainte Cécile sera érigée en paroisse le 20 septembre 1959 avec le Rd Père Francis VERGER comme premier Curé installé par Mgr PARISOT. Il fut aidé dans l’œuvre d’évangélisation par les maîtres BOCO Alphonse et AÏHOU Norbert. De même, sous l’initiative de Feu papa Eusèbe NICOUÉ, le groupe des marguilliers et la chorale cécilienne naquirent.

1959 – 1965 : le Père Francis Verger, trois (3) religieuses et quelques laïcs de bonne foi dont les frères TOSSE SIAGBE, le chef canton KINSE et GANDONOU GNONLONFOUN entreprirent de rénover la paroisse : deux grandes écoles de six classes chacune et un dispensaire furent aussitôt construits. L’accroissement du nombre des fidèles conduisit au projet d’implantation d’une grande Église.

Décembre 1965 : pose de la première pierre de l’actuelle Eglise.

Novembre 1966 : Inauguration de l’Eglise dans l’enthousiasme général.

• Les anciens curés sont :

1959 – 1967 : Père Francis VERGER (1^er curé) et le père COGARD qui ne fit que trois (3) mois en 1967 après le départ du Père Verger. Le Père DURAND prit la relève au départ du Père COGARD.

1967 – 1974 : Père FLOURET.

1974 – 1975 : Père L’HOSTIS.

1975 – 1976 : Père PRAT.

1976 – 1978 : Père ECHASSERIEU.

1978 – 1987 : Père Pierre RICHAUD.

1987 – 1988 : Père Martin ADJOU.

1988 – 1989 : Père Rufin NOUATIN.

1989 – 1992 : Père Julien ANIOU.

1992 – 2002 : Père Alfred QUENUM.

2002 – 2004 : Père Antoine METIN.

2004 – 2007 : Père Ambroise LAHATAN (Administrateur).

2007 – 2011 : Père Cyriaque AMOUSSOU.

2011- 2018: Père Damien OGUE.

• Les vices présidents et la durée de leur mandat.

Nous n’avons pas grande information sur la durée des mandats des différents vice-présidents de conseil, ni sur les tous premiers vice-présidents. Toutefois, nous avons connaissance que les tous premiers collaborateurs du Père VERGER (premier curé de la paroisse Sainte Cécile d’Ahouansori) furent : BOCO Alphonse, AÏHOU Norbert, Eusèbe NICOUÉ, les religieuses, Mme ASSOGBA Désirée née ALAPINI, Mme Justine KPAKPO née QUENUM etc… Ils sont rejoints par la suite par Papa Georges ABUL qui a été vice-président du conseil bien avant l’arrivée du père Richaud jusqu’aux premières années de ce dernier. Ensuite, vient Papa ZOKPE Albert qui a fait la grande partie de la période du Père Richaud avant de laisser place à papa GBAGUIDI Joseph qui a commencé avec les derniers moments du père Richaud avant de passer le témoin à papa AKINDES dans les premières heures du Père NOUATIN. Celui-ci (papa AKINDES) fut remplacé dans ses tâches de vice-président par papa AMOUSSOU dans les dernières années du père QUENUM. Il géra les affaires de la paroisse jusqu’au temps du père Cyriaque AMOUSSOU qui le remplaça par papa GOMEZ Michel. Celui-ci règna jusqu’à l’arrivée du père Damien OGUE pour laisser place à Mr. GNONLONFOUN Pierre.

     Conclusion

Il apparait de toute évidence Que l’œuvre du salut à Ahouansori a fait du Chemin. Pour arriver à l’étape ou nous somme aujourd’hui, il a fallu que la vision inspiré des pionniers rencontre l’enthousiasme, la détermination, l’intrépidité et le Zèle apostolique des hommes de Dieu des premiers heures et comme plusieurs témoignages concordes à le dire, la bravoure du Père Francis Verger l’ œuvre de l’ évangélisation conduite pendant ans peut , à juste titre, être comparée à une partition musicale ou chacun des acteurs, clercs ou laïcs, a su jouer, dans  une gamme providentiellement mélodieuse, pour qu’on récolte aujourd’hui la symphonie générale toujours perfectible que nous apprécions en ces moments Cela requiert par ricochet un meilleur engagement, une détermination plus grande pour qu’à l’instar des pionniers , nous marquions positivement notre passage ou notre époque.